Pour le journaliste de L’Equipe Mathieu Grégoire, Jean-Michel Aulas et Jacques-Henri Eyraud ont sabordé leurs équipes respectives.
Pour une fois, Jean-Michel Aulas et Jacques-Henri Eyraud n’ont aucune raison de s’échanger des piques. Les présidents des deux Olympique se trouvent en effet dans l’Å“il du cyclone pour avoir mal géré les dossiers de leurs entraà®neurs respectifs, Bruno Genesio et Rudi Garcia. Le journaliste de L’Equipe Mathieu Grégoire dessine les contours de ce point commun.
‘Bien en peine sur le terrain cette saison, l'OL comme l'OM réussissent pourtant à faire oublier leurs prestations avec des feuilletons assez uniques. Prenons celui de la prolongation de contrat de leur entraà®neur. Un sujet décisif, fondamental, qui ne pouvait pas attendre juin 2019. Après plusieurs mois de négociations, l'OM a d'abord donné l'exemple en verrouillant Rudi Garcia, le 28 octobre, jusqu'en 2021. Bien joué !’
‘En supprimant l'option du limogeage de l'entraà®neur, devenue trop onéreuse, sa direction a obligé le groupe à trouver des alternatives pour se relancer. À force de papoter, les joueurs olympiens sont devenus meilleurs en zone mixte que sur la pelouse, à l'image de Florian Thauvin.’
‘Jean-Michel Aulas ne pouvait pas àªtre en reste. Oh, il s'est fait désirer, le taquin. Il fallait absolument gérer à§a avant, le 31 mars, ou plutôt le 2 avril, pour satisfaire un public transi par les résultats de Genesio et des joueurs concernés par son avenir. La suite ressemble à un mauvais vaudeville, au second sabordage d'un présumé grand de L1 après celui de l'OM.’
R.N.