Deux mois de bons résultats avaient permis d’apaiser les tensions au sein de l’Olympique de Marseille. Mais après le nul contre Angers (2-2) au Vélodrome, qui fait suite à la défaite dans le Clasico (1-3), la Champions League est désormais à huit points et donc quasiment inaccessible. Du coup, tout le monde a pu exprimer sa rancÅ“ur…
Déjà , selon L’Equipe, le ton est monté entre plusieurs cadres dans le vestiaire phocéen au coup de sifflet final. Tous se sont rejetés la faute de cette désillusion. La défense a été particulièrement pointée du doigt puisque Bouna Sarr a été expulsé, Adil Rami a quasiment tout raté alors que Jordan Amavi est coupable sur les deux pénaltys. Rudi Garcia y est également allé de ses griefs à l’ensemble du groupe.
Mais ce n’est pas tout : ce dimanche, La Provence envoie un scud au président, Jacques-Henri Eyraud, accusé de ne pas accepter les critiques. ‘Les fautifs sur ce match se reconnaà®tront. Ou pas, puisque c’est là tout le problème de cet OM 2018-2019, qui semble vivre dans un monde parallèle, où les critiques ont du mal à àªtre acceptées. Excusez-nous donc, ce matin, de remarquer qu’Amavi et Rami ont été catastrophiques, ou que Luiz Gustavo et Payet ont effectué une entrée déplorable (mais avaient-ils vraiment envie de jouer et de se défoncer pour leur coach ?).’ L’OM brûle… mais est-ce une surprise ?
R.N.