OM – Stade de Reims (0-2) : les 5 moments-clés de la première ratée au Vélodrome

Logiquement battu par le Stade de Reims (0-2), l’Olympique de Marseille a mal démarré son championnat au Vélodrome. Retour sur les moments forts de cette première ratée.

2e minute : Steve Mandanda sauve (déjà ) l’OM

C’est l’action qui a donné le ton de la rencontre marseillaise. Après 2 minutes de pressing, les défenseurs phocéens laissent inexplicablement Doumbia se retrouver seul dans la surface. L’attaquant champenois frappe mais Steve Mandanda qui sort comme une fusée lui fait barrage. Une sortie qu’il renouvelera à la 81e minute.

42e minute : Duje Caleta-Car, symbole de la fragilité défensive

Le Croate est un diesel. Déjà l’an dernier, Caleta-Car avait connu des débuts compliqués avant de mieux finir la saison. Contre Reims, l’ancien joueur du Red Bull a énormément souffert et n’aurait sans doute jamais dû finir le match. Heureusement pour lui, l’arbitre a fermé les yeux alors qu’il accrochait Boulaye Dia, lequel se présentait seul face à Mandanda…

58e minute : Kevin Strootman touche du bois, Boulaye Dia le punit

Dominé lors du premier acte, l’OM démarre bien la seconde période. Sur un débordement de Nemanja Radonjic et un centre en bout de course, Kevin Strootman se retrouve seul au point de penalty mais sa reprise de volée prend l’équerre de Perdrag Rajkovic. Sur le contre qui suit cet incroyable raté du Néerlandais, Boulaye Dia combine avec Tristan Dingomé et ouvre le score.

73e minute : Dario Benedetto lancé dans le grand bain

Attendu comme le « grantatakan » de l’OM mais pas encore pràªt à àªtre lancé dans le grand bain, l’Argentin a malgré tout été lancé sur le pré par André Villas-Boas à la place du décevant Valère Germain. « Pipa » n’a tout simplement jamais existé dans ce match, étouffé comme son prédécesseur par l’excellente défense champenoise.

89e minute : Hyun-Jun Suk tue les espoirs

Défensivement, l’OM a souffert à chaque contre rémois et, sans surprise, la pataude défense olympienne a cédé sur la fin. D’abord dans l’entrejeu en se faisant surprendre par le très jeune Nsuku (17 ans). Puis sur l’alignement défensif où Hiroki Sakai couvre inexplicablement Boulaye Dia, lequel n’a plus qu’à servir le Coréen pour crucifier Mandanda. Facile, trop facile…

Arnaud Carond