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Ligue 1

PSG : Al-Khelaïfi, Tuchel et Henrique victimes du grand ménage de Doha, avec Neymar ?

Si Neymar pourrait prendre la poudre d’escampette au mercato, le PSG devrait procéder à une grande lessive interne après son élimination en 8es de finale de la Ligue des champions.

Si Neymar pourrait prendre la poudre d'escampette au mercato, le PSG devrait procéder à une grande lessive interne après son élimination en 8es de finale de la Ligue des champions.

La déroute du PSG en 8es de finale de la Ligue des champions ne restera pas sans conséquences. à‰videmment. Au lendemain d'un tel fiasco, les questions se posent déjà sur les tàªtes qui doivent tomber au sein du club de la capitale.

Si, sur le terrain, la crainte de voir partir Neymar est déjà bien présente dans les esprits, certains dirigeants peuvent aussi se sentir visés. Nasser Al-Khelaà¯fi en premier lieu. « Sous les yeux de l'émir Al-Thani, l'échec en Ligue des champions ne pourra pas rester sans conséquence, explique L'à‰quipe ce jeudi. Peut-àªtre que le boss qatarien va commencer à s'interroger sur la pertinence de maintenir cette direction générale, Nasser al-Khelaà¯fi en tàªte. Ce dernier a eu la chance d'àªtre le président du PSG avec le plus de moyens financiers mais pas forcément celui avec les idées les plus judicieuses. Parce que si l'élimination d'hier soir est en grande partie imputable à ceux qui étaient sur le terrain, elle trouve aussi ses fondements dans une succession de mercatos ratés. »

Qui dit mercato dit forcément Antero Henrique, directeur sportif du PSG, qui n'a jamais recruté de sentinelle pour satisfaire Thomas Tuchel malgré l'arrivée de Leandro Paredes cet hiver. « C'est exactement le profil qu'on voulait », confie Henrique en privé. Alors si c'est exactement ce que le responsable du recrutement veut, c'est que le responsable du recrutement commet une erreur de diagnostic…

Le staff, enfin, n'a pas non plus brillé par ses choix hier soir. Màªme si Tuchel a convaincu depuis sa signature au PSG cet été, ses choix ont été mauvais hier soir. Son coaching aussi. Et puisqu'Al-Khelaà¯fi lui a maintenu sa confiance publiquement hier soir (comme pour Laurent Blanc), l’entraà®neur allemand peut logiquement se sentir en danger : « J’ai confiance dans le coach. On verra sa décision s’il veut changer ou s’il ne change pas. Mais ce n’est pas parce qu’on perd un match qu’on doit agir maintenant. On doit prendre des décisions la tàªte froide. Mais là ce n’est pas le moment. On veut calmer. On veut voir ce que le coach veut aussi. C’est très important. »

JP

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