Au PSG, comme à l’OM et à l’OL, on est régulièrement victime de cambriolage. Les clubs ont pris le problème à bras le corps.
Dani Alves, Thiago Silva, Eric Choupo-Moting au PSG, Memphis Depay, Lucas Tousart, Pape Cheikh Diop à l’OL, Jacques-Henri Eyraud à l’OM… Plusieurs personnalités du PLM ont tous récemment connu la màªme mésaventure un soir de match de leur équipe. Ils ont été victime d’un « fric-frac », ces cambriolages éclairs.
Souvent sur le màªme procédé, des individus se sont introduits à leurs domiciles, profitant d’une fenàªtre ouverte ou d’une alarme débranchée pour dérober de nombreux biens précieux. Ces bandes organisées, souvent bien rencardées sur les domiciles des footballeurs et dirigeants font aujourd’hui l’objet d’une enquàªte dans L’Equipe. Le quotidien explique notamment comment les clubs réagissent aujourd’hui face à ce problème.
L’OL a augmenté sa sécurité, l’OM changé son mode de vie
A Lyon, où trois joueurs ont subi une attaque simultanée le 19 février dernier soir d’OL – Barà§a, Olivier Blanc (directeur général adjoint) a annoncé que des mesures avaient été prises : « On a proposé un service aux joueurs après les trois derniers cambriolages et ils ont tous adhéré », explique le dirigeant, volontairement discret sur le dispositif mais qui ne pense pas que cette triple mésaventure nuise à l’image du club.
A l’OM, où l’orage est quelque peu passé depuis la vague de cambriolages violents de 2011 et l’arrestation d’une équipe de cambrioleurs, la solution est venue d’un changement du directeur de la sécurité en janvier 2017 avec l’arrivée du lieutenant-colonel de gendarmerie Thierry Aldebert. Les Phocéens ont depuis changé leur mode de fonctionnement (sensibilisation des joueurs sur leurs fréquentations, rondes régulières de sécurité aux domiciles des joueurs, vie en appartement à Marseille plutôt qu’en banlieue). Des mesures qui ont eu pour effet de diminuer les cambriolages…
Arnaud Carond