Il avait quelques anecdotes à dévoiler.
Si l’on en croit une certaine presse, il serait depuis quelques jours de retour aux affaires. Ayant màªme, toujours selon l’Equipe, pris le pouvoir dans certains dossiers (prolongation de Beric notamment) au détriment du directeur général du club, Frédéric Paquet. Lui, c’est Roland Romeyer, en retrait depuis quelques mois, et qui, visiblement, n’a guère besoin du service communication de son club pour faire passer des messages.
Il y a deux jours, lors d’une conférence animée par le responsable du Musée des Verts, Philippe Gastal, et en compagnie de Dominique Rocheteau, Roland Romeyer a évoqué le centre de formation de l’ASSE.
En allant un peu plus loin, màªme, racontant comment son club s’était fait chiper un jeune espoir par l’Association Sportive de Monaco. Des propos édifiants, retranscrits par le site amateur de supporters, poteauxcarrés.
‘Chaque année, on est presque les premiers à découvrir des jeunes. Je vais vous raconter une anecdote. On est en partenariat avec Grenoble. Dans ce club, il y avait un super joueur. Ce petit jeune vient avec toute sa famille, je les reà§ois dans mon bureau. On discute, on fait visiter les installations. Ce qui est important pour nous, déjà , c’est que le gamin soit bien élevé. ‘Bonjour’, ‘au revoir’, ‘merci’, ‘s’il vous plaà®t’, c’est important. L’éducation, à§a vient en premier. Après, la scolarité et enfin le foot. Chez nous, à§a marche comme à§a. On ‘vend’ notre centre de formation aux parents. Le père du petit Grenoblois me dit : ‘Monsieur Romeyer, vraiment on a été bien reà§u. Dans les autres clubs, on n’a pas vu le président. Ici on voit que c’est une famille, mon fils signera chez vous.’ Je lui dit ‘merci de votre confiance’. Quinze jours après, le gamin a signé à Monaco, ils lui ont fait un chèque de 300 000 euros. Un gamin de 13 ans. C’est devenu du football business ! Le recrutement des jeunes, maintenant, c’est fric, fric, fric ! C’est triste mais c’est comme à§a ! On se bat pour essayer de donner la meilleure image du club. Ce qui est important pour nous, c’est de donner du bonheur aux autres, du bonheur aux supporters. Quand ils viennent à l’entraà®nement, je veux que les joueurs soient proches d’eux, qu’ils signent des autographes, des photos. Voilà ce que c’est Saint-Etienne ! Si vous allez à Paris ou à Monaco, ce n’est pas tout à fait la màªme image et les màªmes valeurs que nous.’
L.T.