Insouciant, boudeur, colérique, peu fiable, trop confiant… Le portrait de Yann Karamoh dressé par L’Equipe ce samedi au travers des témoignages d’anciens partenaires au Stade Malherbe de Caen est édifiant. Il montre que l’attaquant aujourd’hui pràªté aux Girondins de Bordeaux par l’Inter Milan a été beaucoup trop couvé par son ex-entraà®neur, Patrice Garande (qui assume), et ses dirigeants en Normandie au motif que son talent était énorme.
Rémy Vercoutre déclare notamment : ‘Ce qui s’est passé à Bordeaux, c’est tellement Yann ! On en a avalé des couleuvres avec lui… Une fois, il n’est pas venu à un match de Coupe de France à cause d’un accident de voiture. Le coach a demandé à ce que le bus aille le chercher chez lui, je n’avais jamais vu à§a ! Finalement, on était parti sans lui, on s’est qualifiés mais à§a ne l’a pas empàªché d’àªtre titulaire le match d’après… Ce n’est pas une critique, juste un constat : il y avait du laxisme autour de lui parce que c’était une pépite. Le club n’a pas totalement joué son rôle de père Fouettard par rapport à son manque de sérieux…’.
Alors que certains de ses coéquipiers estiment qu’il ne joue qu’à 30% de son potentiel, son manager, Ricardo, constate que Yann Karamoh doit encore trouver un équilibre entre vies privée et professionnelle. Son père, lui, reconnaà®t que les Girondins n’ont pour l’instant entamé aucune démarche pour essayer de le conserver à l’issue de son pràªt…
R.N.