Ligue 1
OM : Strootman, coaching, Rami… Les trois enseignements de la victoire à Monaco (3-2)
L’OM, après un match à rebondissements, s’est finalement imposé sur la pelouse de Monaco (3-2).
Avec notamment un coaching gagnant.
Des choix étranges, avant un coaching réussi
Plus que la présence de Strootman comme titulaire dès sa première sous le maillot de l’OM, le choix le plus surprenant de Rudi Garcia a été la présence de Florian Thauvin sur le banc. L’ailier marseillais, visiblement apte, n’avait pas les faveurs de Garcia qui lui a préféré Bouna Sarr. Si le défenseur redevenu ailier a réussi un match plutôt honnàªte, c’est finalement en revenant sur son choix de départ que Rudi Garcia a fait basculer la rencontre, Florian Thauvin se montrant décisif juste après son entrée pour égaliser. Et que dire de l’entrée de Valère Germain qui a placé une tàªte décisive en fin de match pour donner la victoire à l’OM. Sur une passé décisive de… Thauvin.
Strootman, une intégration en douceur
En recrutant Kevin Strootman, l’OM sait qu’il n’a pas recruté un joueur capable de mettre 15 buts par saison ou de multiplier les dribbles, mais un joueur utile au collectif. Màªme si le Néerlandais a logiquement manqué de repères parfois, son influence dans le jeu a déjà été très nette dans à la récupération du ballon que dans la relance. Propre dans le jeu, il a surtout montré une association prometteuse avec Morgan Sanson, censé àªtre son concurrent direct. Au vu des difficultés marseillais en défense, on peut imaginer que l’intérim de Luiz Gustavo dans une position plus reculée devrait néanmoins durer…
Adil Rami, un niveau inquiétant
Comme beaucoup de Mondialistes, Adil Rami a eu droit à une préparation écourtée avant de revenir rapidement sur les pelouses. Mais force est de constater que le défenseur champion du monde n’est pas au niveau. Directement impliqué sur les deux buts Monégasques, Rami ne montre ni l’impact ni la rigueur dans les interventions que l’on a pu retrouver la saison passée sous le maillot marseillais. La victoire phocéenne rend sa prestation moins dramatique, mais peut-àªtre que travailler 15 jours plutôt que partir avec l’équipe de France lui aurait fait du bien.
Julien Pédebos