Dans un dossier où tous les acteurs se sont exprimés, il ne manquait que Mario Balotelli lui-màªme. L’attaquant italien s’est confié sur le site du club nià§ois, assurant que personne ne l’avait forcé à prendre cette décision. « C’est ma décision parce que… premièrement personne ne me dit ce que je dois faire. Je fais comme je le sens et comme je veux. Toujours dans le respect de chacun mais la décision finale concernant ma carrière me revient toujours. Je peux àªtre entouré de gens qui me conseillent, oui. Mais, à la fin, c’est ma décision. Donc je suis resté parce qu’au final, c’est ce que je préfère. »
Par la suite, Mario Balotelli a évoqué les propositions reà§ues et notamment celle de l’OM. L’occasion d’apprendre que selon lui, l’OM n’a jamais fait figure de choix prioritaire, mais simplement une proposition parmi d’autres. « Non, j’ai reà§u cinq propositions concrètes. Et j’ai attendu, attendu… Et à la fin, j’ai choisi de rester. Mais je vous garantis que j’aurais pu partir très facilement. J’ai reà§u une proposition de Marseille. J’ai parlé avec eux, j’ai eu une bonne relation avec leur entraà®neur. C’était l’un des cinq clubs. Je ne sais pas pourqui il n’y a que le nom de Marseille qui est sorti. Mais tout le monde s’est dit : ‘Mario va à Marseille…’ Je n’ai jamais rien dit. Ce n’était qu’une proposition parmi d’autres. Donc tout est simple. »
Enfin, Mario Balotelli a évoqué les discussions avec Nice pour continuer l’aventure. Reconnaissant que la présence de Patrick Vieira sur le banc a été un élément déterminant. « J’ai parlé avec le président et Patrick (Vieira). J’ai aimé la faà§on dont ils m’ont parlé et ce qu’ils m’ont proposé. J’ai parlé avec mon agent et je lui ai dit : ‘Je repars pour une saison.’. Je ne dis pas que à§a aurait été stupide de partir maintenant parce que c’est peut-àªtre ce que j’ai voulu à un moment. Mais peut-àªtre que c’était mieux de rester là où je suis sûr de me sentir très bien. Donc je n’ai pas pris le risque de partir maintenant, à un an de la fin de mon contrat. C’est certain, Vieira a changé 80% de ma décision ».
Julien Pédebos