Mario Balotelli reste à Nice et depuis cette annonce, lundi, l'OM et l'OGCN se livrent une belle petite guerre des mots. Julien Fournier, passé par le club phocéen, critique vertement le comportement des dirigeants marseillais ce mercredi dans Nice-Matin.
« A l'OGC Nice, on est toujours restés sereins »
«Ce fut un énorme feuilleton médiatique pour le grand public, a confié Fournier. Mais ce qui est important à l’OGC Nice, c’est de ne pas subir les événements. C’est ce qu’il s’est passé. On est toujours resté serein. Sachant que le temps jouait pour nous ».
« A l'OM, ils ne pouvaient pas plus mal s'y prendre »
Et à Fournier d'ajouter : «Si je me place cinq minutes à la place des dirigeants de Marseille, c’est 100% de leur responsabilité. C’est une évidence. Il n’y avait pas de Coupe d’Europe à Nice, Marseille joue la Ligue Europa, on peut comprendre sur le plan humain que le joueur tende l’oreille. Mais je pense que les dirigeants olympiens, et je fais bien la différence entre eux et l’OM, ne pouvaient pas plus mal s’y prendre dans les négociations. Il y a un symptôme à l’OM que je connais bien pour y avoir passé 13 ans. Je pense, comme tout le monde, avoir été frappé par cette maladie. Certains sont frappés à des degrés différents et plus rapidement que les autres. Mais quand on est à l’OM, on a parfois ce sentiment d’immunité qu’on puisse faire tout et n’importe quoi sans considération pour les autres clubs. Je l’ai appris de mon cher et tendre président, souvent l’ego paupérise l’intelligence des gens. Et les Olympiens ont fait preuve d’un tel ego, que à§a les a empàªchés de se mettre à la table des négociations. À Nice, on fait d’autres erreurs, mais on sait rester dans l’humilité. Dans le foot, si vous pensez àªtre arrivé, c’est là qu’arrivent les accidents”¦ »
Laurent HESS