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Ligue 1

ASSE – Numéro Hommage : Herbin, les dessous de ses chroniques au Progrès

Retraité depuis le printemps dernier, Yves Verrière a bien connu Robert Herbin, dont il publiait les chroniques après chaque match de l’ASSE dans le quotidien régional Le Progrès. Extrait.

A l’occasion du numéro hommage que nous consacrons à Robert Herbin, l’ancien entraà®neur de l’ASSE récemment décédé, Yves Verrière, journaliste au Progrès, est revenu sur sa collaboration avec le Sphinx. Lors que ce dernier écrivait ses chroniques pour le compte du quotidien régional.

But : Yves, quelles relations aviez-vous avec Robert Herbin ?

Yves VERRIERE : J’ai connu Roby quand j’ai commencé à travailler pour le club en 1987. J’avais l’idée de quelqu’un de froid, de distant. J’écrivais le magazine ASSE Actu et la première fois que je l’ai vu, c’était dans son bureau, pour me présenter. J’appréhendais, je le sentais difficilement abordable. Il m’avait regardé et m’avait dit : « OK, très bien », sans sourire, sans rien. Je m’étais dit que à§a allait àªtre dur de bosser avec lui.

Et à§a l’a été ?

à‡a dépendait des jours. Quand il était mal luné, ce n’était màªme pas la peine de lui demander quoi que ce soit. La première année, c’était une bonne saison avec Garande, Tibeuf, El Haddaoui. L’ASSE avait fini 4e. Mais c’est devenu plus compliqué après avec les mauvais résultats. Ce n’était pas la meilleure période.

 

Vous l’avez retrouvé à travers ses chroniques…

C’est à§a. à‡a a duré une bonne quinzaine d’années. Jacky Clavel, Thomas Dutang et parfois Didier Bigard l’appelaient aussi mais souvent, c’était moi. Quand Didier lui a demandé si à§a l’intéressait, il a accepté, gratuitement. Il attachait beaucoup d’importance à ses chroniques. Il s’impliquait. J’ai plein d’anecdotes. Il avait ses chouchous et ses tàªtes de turc !

Y a-t-il eu des prises de becs lors des chroniques ?

à‡a arrivait. Il prenait souvent le contre pied de la rédaction. Quand à§a n’allait pas, il avait horreur d’appuyer là où à§a fait mal. Les mauvais résultats l’affectaient. Il aimait profondément l’ASSE et ne supportait pas que l’on puisse tirer sur l’ambulance. En revanche, il avait du mal à comprendre, dans les mauvaises périodes, le niveau de l’équipe, celui des joueurs. Il me demandait si à§a travaillait vraiment à l’entraà®nement. Il trouvait que à§a manquait d’exigence. Les passes ratées, les corners mal tirés, le déchet, à§a l’horripilait !

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