Une domination bien trop stérile
Oui, le LOSC a affiché des chiffres de possession de balle que màªme le PSG ne renierait pas (67,7% de possession). Oui, le LOSC a frappé 14 fois durant la rencontre. Mais le LOSC n’a marqué qu’un seul but et cela s’explique notamment par les seules trois frappes cadrées par les attaquants nordistes. Sur 14 tentatives, le ratio n’est évidemment pas très flatteur. Les hommes de Christophe Galtier, malgré leurs intentions dans le jeu, se montrent bien trop stériles offensivement pour pouvoir se sortir du bourbier…
Des carences défensives rédhibitoires
Certes, ce n’était pas n’importe qui en face puisque Karl Toko-Ekambi a porté son total de buts cette saison à 13 réalisations. Mais tout de màªme… Les défenseurs lillois n’avaient qu’un seul homme à fixer tant les Angevins ont abordé la rencontre de manière prudente. Au final, le buteur angevin a réussi par trouver le chemin des filets à deux reprises. La première fois en étant totalement libre de tout marquage, dans la surface, pour ajuster Maignan de la tàªte. La seconde en se montrant plus prompt que tout le monde pour catapulter au fond une tàªte de Pavlovic. Avec une défense aux abonnés absents.
Le calendrier n’est plus une excuse
Le LOSC restait sur deux points pris en trois rencontres. Mais en ayant affronté le PSG, Nantes et l’OL, Christophe Galtier et ses hommes avaient l’excuse d’un calendrier compliqué. Ce soir, l’excuse n’est plus valable. Le LOSC recevait un rival direct, en grosse difficulté lui aussi. Match à six points, match de la peur, match capital, match à ne pas perdre… Tous les noms possibles indiquaient que la défaite était interdite. Angers et les carences nordistes en ont décidé autrement.
Julien Pédebos