Au micro de Canal+, le président phocéen est revenu sur le Mercato d’hiver très calme de son club, répondant aux critiques : « On a trouvé un équilibre au sein du club. Peut-àªtre qu’il y a un manque de profondeur d’effectif mais à§a reste à prouver. On a quand màªme beaucoup recruté sur les derniers Mercatos (”¦) On pense que ce n’était pas nécessaire de recruter cet hiver. Je ne comprends pas trop le sujet des blessés potentiels. Toutes les équipes peuvent avoir des joueurs blessés et on a fait une bonne préparation physique. Pour l’instant, on est épargné par à§a ».
L’épineuse question du latéral gauche
Le président délégué phocéen l’avoue, il a quand màªme regardé sur le poste : « On a regardé au poste de latéral gauche mais c’était pour une doublure. Vous connaissez aussi les particularités du Mercato de janvier… On a aussi fait signer des jeunes de la formation. Je pense à Christopher Rocchia à qui il faudra, je pense, donner sa chance. On donnera aussi sa chance aux jeunes formés au club (”¦) On a décidé avec Andoni et Rudi que ce n’était pas nécessaire de recruter à ce poste compte-tenu de ce qui s’offrait à nous en janvier ».
Florian Thauvin intransférable ?
Concernant les approches autour de Florian Thauvin en fin de marché et celles, probables, de l’été 2018, Jacques-Henri Eyraud a été très clair : « Màªme si on met 80 M€ sur la table, à§a ne m’intéresse pas. Florian symbolise beaucoup de choses : la force de caractère, la technique exceptionnelle mais aussi quelqu’un qui a su se remettre en cause après son échec en Angleterre. Il symbolise cet état d’esprit de guerrier. 80 M€, 100 M€ ? Un départ de Florian Thauvin n’est pas d’actualité. On verra. Il est Marseillais et je l’espère encore pour longtemps ».
L’OM tente de démontrer à l’UEFA que son projet est viable
Dans son échange avec Pierre Ménès, le bras droit de Frank McCourt a aussi évoqué la menace de l’UEFA et de son fair-play financier : « C’est nous qui avons fait la démarche. C’est une démarche proactive qu’on a lancé bien avant janvier. Le fair-play financier concerne le passé. Les trois dernières saisons. Nous sommes là depuis un an et demi et ce qui compte pour l’UEFA, c’est le futur. On n’a pas vraiment trouvé ce club dans une situation financière extràªmement saine. Il faut absolument investir, on l’a montré, on continuera à le faire mais ce qui compte dans le dialogue avec l’UEFA c’est de montrer ce que nous souhaitons faire dans les 3-4-5 saisons qui viennent. C’est l’objet de nos discussions avec l’UEFA. »
Arnaud Carond