À moins d'une semaine de la clôture du mercato, le PSG n'a vendu aucun joueur. La menace du fair-play financier serait-elle devenue fantôme ?
Pour l'instant, les comptes du PSG n'ont pas été gonflés du moindre euro provenant d'un transfert cet hiver. Un constat qui pràªte à confusion tant on a répété ces derniers mois que le club de la capitale serait plus que jamais visé par le fair-play financier. L'à‰quipe pense que la direction du PSG ne s'affole pas, comme si le fair-play financier dessinait « une menace aussi tranchante qu'une épée en mousse. » Surtout, Antero Henrique saurait qu'il dispose encore de cinq mois – jusqu'au 30 juin (date de clôture des comptes) – pour dégoter les 70 à 80 millions nécessaires à l'équilibre financier et compte, aussi, sur les résultats sportifs en C1 pour rapporter gros (primes, hausse des droits télé et des revenus issus de la billetterie à partir des quarts).
Lucas, Pastore, Guedes… rien n'est vraiment réglé
Malgré tout, le directeur sportif portugais fait courir un risque à son employeur en faisant traà®ner des dossiers qui pourraient s'avérer juteux. Au premier plan, on pense à Lucas, relancé par Tottenham ce jeudi et qui devrait faire ses valises avant le 1er février. Une finalisation pourrait avoir lieu dans les trois derniers jours du mercato. Autre cas à régler, celui de Javier Pastore. Hier, L'à‰quipe croit savoir que l'agent de l'Argentin était à Milan pour essayer de trouver une solution. Enfin, le dossier Gonà§alo Guedes n'est pas résolu. S'il semble très bien parti pour s'installer encore quelque temps au FC Valence, rien n'est encore acté avec le PSG, où il est sous contrat jusqu'en 2021. Henrique a donc du travail sur la planche et sera aussi jugé sur cette fameuse opération dégraissage, mal entamée avec Hatem Ben Arfa.
JP