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Ligue 1

LOSC : les 3 faillites d’une équipe plus barbante que jamais contre Metz (0-2)

C’est à une véritable purge qu’ont assisté ce soir les spectateurs présents pour LOSC – FC Metz (0-2).

Comment expliquer la contre-performance des Dogues ?

Lire le résumé de la partie.

Un collectif proche du néant

On pouvait s’attendre à tout de la part du LOSC, officiellement maintenu en Ligue 1 depuis son succès de la semaine passée. Soit les coéquipiers de Xeka allaient jouer libérés, soit au contraire l’absence d’enjeu les privait de la motivation nécessaire à une belle prestation. C’est hélas le second scénario qui s’est produit : aucune agressivité du début au terme de la partie, aucune créativité en attaque, un déchet technique de chaque instant… Jamais le LOSC n’a véritablement paru concerné par ce match. Pas sympa pour les supporters, qui se sont ennuyés comme rarement.

Des individualités décevantes

Lorsque le collectif s’enrhume, il est bon de pouvoir s’appuyer sur quelques leaders techniques. Auteur de trois buts lors de ses deux dernières sorties, Nicolas De Préville est resté discret. Son entraà®neur l’a en outre (trop ?) rapidement sorti (voir plus bas). Entre centres ratés et fautes inutiles, Sébastien Corchia semblait quant à lui avoir déjà la tàªte ailleurs. Enfin, la révélation Xeka a bien commencé la partie mais ses coéquipiers comptent trop sur lui pour éclairer le jeu. Conséquence, le milieu portugais tente des ouvertures trop compliquées sur chacun de ses ballons.

Un coaching difficile à suivre

En permettant au LOSC de se maintenir en Ligue 1, Franck Passi aura rempli la mission fixée par ses dirigeants au début de son intérim. Mais le technicien ne laissera pas non plus un souvenir impérissable. En cause, certains choix étonnants, comme celui de sortir Nicolas De Préville, l’homme en forme des Dogues, dès la 58e minute, alors qu’Eder ou Rony Lopes traversaient la rencontre comme des fantômes. De màªme, on aurait aimé voir Anwar El-Ghazi et Ricardo Kishna, deux anciens de l’Ajax, sur la pelouse au màªme moment. Las, le premier a remplacé le second.

Sylvain Opair

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