Mardi à 15h, Edouard Phillippe va détailler devant l'Assemblée Nationale le plan de déconfinement concocté par le gouvernement à partir du 11 mai. L'association des médecins des clubs professionnels saura si ses recommandations collent avec le cadre fixé par les autorités et si le plan de reprise en quatre étapes pourra àªtre mis en branle. « Aux dernières nouvelles, Matignon souhaite également que ce secteur de la société reprenne comme presque tous les autres », rapporte Le Parisien ce lundi.
Du coup, les clubs de Ligue 1 commencent à s'organiser. C'est le cas du FC Nantes, où Waldemar Kita a déjà préparé le terrain. « Les tests sont une nécessité. Quand faut-il les faire ? Moi, j’ai été testé mais je sais très bien que 24 heures après, en ayant été au contact de quelqu’un d’autre, le résultat peut changer. Il faut passer les tests pour savoir où l’on en est. Quand il y aura une reprise collective, il faut un dépistage quotidien ou tous les deux jours », explique le président des Canaris dans Le Parisien. Ce màªme Kita a ensuite précisé sa pensée sur cette stratégie de test à grande échelle et encourage tous les autres clubs de L1 à accélérer le pas en ce sens.
Kita a pris toutes ses précautions au FC Nantes
« Chaque club doit trouver un laboratoire capable de lui donner au quotidien des analyses. Les médecins de clubs centralisent les résultats et les envoient à la Ligue. Beaucoup de salariés vont reprendre le 11 mai sans faire tous ces tests, poursuit le patron du FCN. Un homme qui gagne 2 000 euros par mois pour nourrir sa famille va retourner travailler et il n’aura pas ces tests à disposition. Nous, nous prenons toutes les précautions. Notre première préoccupation est que le joueur soit en bonne santé. Aujourd’hui, je dis qu’il faut se mettre au travail, mais pas n’importe comment. Mais si cet homme à 2 000 euros retourne travailler, je ne vois pas comment le football ne retournerait pas travailler avec toutes les précautions. C’est impensable ! »