Mais faut-il croire en l’ancien attaquant caennais ?
Difficile parfois, au gré de l’actualité footballistique, d’avoir la mémoire fraà®che. Màªme lorsque les événements ne datent que de quelques mois. L’été dernier, ainsi, Andy Delort était apparu au coeur màªme de la riche actualité mercato. Non pas pour le club qui le désirait (les Tigres de Monterrey au Mexique), mais plutôt pour le procédé utilisé afin de mettre la pression sur les dirigeants caennais : la grève ! Résultat ? Un bars de fer remporté avec le club normand et un départ, pour près de 8 millions d’euros, au sein du club d’André-Pierre Gignac.
Onze matches et trois buts plus tard, seulement, Andy Delort souhaite donc revenir au pays. Et quitter Monterrey. Pas vraiment étonnant lorsqu’on sait que le joueur a déjà connu 8 clubs en 7 saisons. Et que ses choix, notamment à l’étranger (Wigan, Monterrey) ont toujours été des échecs. Comme le précise justement l’Equipe, aujourd’hui, les stats du joueur sur l’ensemble de sa carrière demeurent bien modestes : il marque un but tous les 3 matches et demi. Neuf sous les couleurs d’Ajaccio, zéro avec Wigan. Mais Delort, rappelons-le, n’a que 25 ans et demeure bien entendu perfectible. Il a surtout prouvé, lorsqu’il était en Ligue 2 à Tours, qu’il était capable d’enquiller les buts (24 buts en 36 matches). Un bon ratio buts marqués-matches disputés qu’on a également retrouvé lors de son passage à Caen avec 12 réalisations en 36 rencontres.
Aujourd’hui, le Stade Rennais le veut. Christophe Galtier, à l’AS Saint-Etienne, a noté que le joueur ‘voulait revenir en France‘. Restant donc très énigmatique. Seule certitude, le club qui accueillera Delort devra user de tous les stratagèmes pour…le garder.