C’est désormais officiel : la première recrue du PSG en ce mercato hivernal se nomme Julian Draxler. Le milieu offensif allemand a paraphé un contrat de quatre ans et demi. Son arrivée précoce va lui permettre de s’acclimater rapidement à sa nouvelle vie et à ses nouveaux coéquipiers. Tant mieux, car le club de la capitale aura besoin de toutes ses forces vives pour affronter le FC Barcelone en huitième de finale aller de la Ligue des champions le 14 février. Et si c’est justement ce match qui avait poussé les dirigeants parisiens à recruter Draxler ? À la lecture des propos d’Unai Emery dans Marca, on peut se poser la question.
Emery insiste sur la possession du Barà§a et le jeu vertical de Draxler
Dans un premier temps, l’entraà®neur espagnol évoque la possession de balle que son équipe devra probablement abandonner à Lionel Messi et sa bande : ‘Le PSG est une équipe qui s’appuie sur un jeu de position avec le contrôle du ballon, un de ses points forts. Nous voulons ajouter la capacité d’avoir une position plus agressive en attaque, mais aussi la capacité à progresser en défense, en prenant compte du fait que nous avons une possession de 60-70% à tous les matches. Mais tout en sachant aussi que, face à des adversaires de plus gros calibre, cette capacité à contrôler la balle va àªtre réduite à un 50-50, par exemple contre le Barà§a. Il faut améliorer la capacité de défendre aussi sans ballon.’
Quel est le meilleur moyen de contrer la possession barcelonaise ? Le jeu direct, bien sûr. Et c’est dans cette configuration que les caractéristiques de Draxler pourraient se révéler utiles : ‘Nous incorporons un jeune joueur qui donnera de la verticalité et une bonne dernière passe en phase offensive. Cela peut nous permettre de nous rapprocher des buts.’ Un plan sans accroc que l’ancien joueur du VfL Wolfsburg n’aura plus qu’à mettre en application dans un mois et demi…
Sylvain Opair