Sur le plateau de Girondins TV, Jean-Louis Triaud a été longuement cuisiné sur le Mercato de janvier de son club. S'il ne semble pas trop sur la màªme longueur d'ondes que son entraà®neur Jocelyn Gourvennec qui souhaite plusieurs recrues, le président bordelais s'en explique.
Pour Triaud, ce n'est pas le bon moment d'investir
« Le jour où un entraà®neur ne me demandera rien, je changerai d'entraà®neur. Cela veut dire que tout sera parfait ou alors qu'il manquera d'envie et d'ambitions. L’entraà®neur a toujours envie de quelque chose (”¦) Après, qu'est-ce qu'on peut trouver au Mercato d'hiver ? Soit des joueurs qui ne jouent pas donc ils sont hors de forme et mettent les six mois de leurs pràªts à revenir, soit des joueurs qui sont vendus très chers parce que c'est à ce moment-là qu'on fait les meilleures ventes en profitant des clubs en nécessité de se sauver ou de conforter une bonne place. En Europe, ce n'est pas le meilleur moment pour faire de bonnes affaires. En Amérique du Sud, on a déjà quatre joueurs extracommunautaires donc on est bloqué pour l'instant », a fait savoir le président aquitain.
Un profil à la Cahuzac (SC Bastia) souhaité
En revanche, si Jean-Louis Triaud se dit pràªt à faire un coup, c'est au poste de n°6 pour épauler Jérémy Toulalan, Mauro Arambarri ne répondant pas aux critères : « Je trouve qu'il nous manque un vrai 6, un gratteur de ballons, agressif”¦ Dans le genre d'Eduardo Costa. On n'a pas ce méchant au milieu. Quand tu vois Yannick Cahuzac (capitaine du SC Bastia, NDLR), il ne pèse pas 80 kilos mais il envoie du bois. Nous, à§a nous manque un peu ».
Arnaud Carond