FC Barcelone – Real Madrid (1-1) : comment la MSN a géré son Clasico

Nous avons suivi le match de la MSN en particulier. Voici ce qu'il en ressort :

Luis Suarez, un but et c’est tout

Quasiment invisible à l'exception d'une frappe contrée Varane à la 20e minute, le “Pistolero” est sorti de sa boite à la 53e. Sur un coup-franc de Neymar, l'Uruguayen, à la limite du hors-jeu, prend le meilleur dans les airs sur Raphael Varane pour marquer l'unique but du match (1-0). On l'a vu se créer dans la foulé une balle de 2-0 (54e). L'ancien joueur de Liverpool a ensuite pris un carton jaune pour contestation après avoir réclamé une main de Varane dans un duel aérien. Discret dans le jeu, il s'affiche désormais seul au 2e rang des buteurs de Liga derrière CR7 (9 réalisations). C’est tout ce qu’on retiendra.

Neymar, une bonne passe et des vendanges

Nerveux, le Brésilien a d'abord totalement raté les 45 premières minutes de son Clasico. A la 28e minute, l'attaquant blaugranas a d'ailleurs pris un carton jaune logique pour une semelle sur le pied de Lucas Vazquez. Carton jaune qui le privera du prochain match du Barà§a en Liga sur la pelouse d'Osasuna. Puis l'intéressé a connu un regain de forme en seconde période malgré tout jalonné de nombreuses maladresses. Sur un coup-franc qu'il a lui-màªme obtenu (53e), l'ancien joueur de Santos a d’abord délivré une offrande sur la tàªte de Luis Suarez. Mais il a aussi et surtout vendangé une énorme situation alors qu’il avait le but ouvert (67e), ainsi qu’une autre frappe sur laquelle Raphaël Varane revient finalement in-extrémis (70e). Sorti en fin de partie, Luis Enrique ayant fait le choix d'essayer de conserver le 1-0.

Messi n'était pas dans un grand jour non plus

Match délicat pour la Pulga. Le meilleur buteur du Clasico (21 buts en 33 matches avant ce soir) a beaucoup décroché pour toucher les ballons et amener de la percussion lors du premier acte. Surveillé comme le lait sur le feu à l'instar de son grand rival Cristiano Ronaldo, Messi n'a pas eu beaucoup de bonnes situations. On mettra à son crédit un coup-franc trop mou dans les gants de Keylor Navas (18e), une ouverture lumineuse sur laquelle Luis Suarez est un peu trop court (54e) et surtout une frappe à côté sur une ouverture lumineuse d'Iniesta (82e). L'Argentin est aussi impliqué sur la dernière action qui voit Casemiro sauver sur sa ligne (93e).

Alexandre CORBOZ