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Ligue 1

ASSE : Galtier prend un petit coup de pression de sa hiérarchie

Bernard Caiazzo, le président du conseil de surveillance de l’ASSE, n’est pas vraiment satisfait du spectacle produit par son équipe.

Bernard Caiazzo, le président du conseil de surveillance de l’ASSE, n’est pas vraiment satisfait du spectacle produit par son équipe.

Sur SFR Sport 1, Bernard Caiazzo s’est exprimé sur la situation de son club. Sans annonce révolutionnaire mais avec néanmoins des exigences qui sonnent comme un petit coup de pression à son entraà®neur. Selon Caiazzo, son équipe ne montre pas assez de spectacle pour àªtre vraiment attractive. « Vous voulez qu’il y ait plus de spectateurs au stade, il faut jouer plus le spectacle, c’est une évidence. Moi, c’est ce que je dis au club. Après, il faut que les messages passent. Mais moi je dis au club qu’il faut qu’on ait une orientation beaucoup plus tournée vers le spectacle. Je pense sincèrement que des supporters, des spectateurs qui viendraient voir un match où on perdrait 4-3 à domicile seraient plus heureux que de voir le 1-1 qu’on a fait contre Dijon. Nous, à la direction du club, on peut impulser. Roland Romeyer pense la màªme chose que moi, nous sommes sur la màªme longueur d’onde. Moi je pense que Christophe a une vision, mais il y a tout un staff – je ne veux pas critiquer quiconque – je pense que malheureusement en France on a une culture, il faut qu’on la change », a déclaré Caiazzo.

Il faut dire que d’autres clubs de Ligue 1 moins présents en haut de tableau ces dernières années que les Verts arrivent aujourd’hui à pratiquer un football de qualité… « Moi je pense qu’on va dans le bon sens. Les exemples de Nice et Toulouse démontrent qu’avec des budgets inférieurs mais avec une certaine vision, on peut arriver, soit par l’énergie en mettant sur le terrain beaucoup d’ingrédients comme Toulouse, soit dans un style de jeu, on peut arriver à produire du spectacle et donc à surperformer par rapport aux résultats. Christophe, je pense qu’il le sait aussi. Pour passer lui aussi un cap supérieur, il faut qu’il produise un football d’une nature différente », estime le dirigeant stéphanois.

Julien Pédebos

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