Ligue 1
OM – Mercato : les 5 Tops de Zubizarreta au FC Barcelone
Andoni Zubizarreta est désormais le grand favori pour devenir le directeur sportif de l’OM.
Andoni Zubizarreta est désormais le grand favori pour devenir le directeur sportif de l’OM. Il faut dire que ses cinq ans au Barà§a parlent pour lui.
De 2010 à 2015, l’ancien gardien de but du FC Barcelone a occupé le poste de directeur sportif du club catalan. Un long règne marqué par quelques belles reussités, mais aussi des échecs retentissants. Première partie de la rétrospective.
1) Avoir constitué la MSN
Nul doute qu’avoir réussi à former le trio offensif le plus alléchant du football mondial fait partie des grandes fiertés d’Andoni Zubizarreta. Pour accompagner Messi, l’enfant de la maison Barà§a, « Zubi » a contribué à conclure les deux gros dossiers offensives du club catalan. En 2013, c’est tout d’abord Neymar qui débarque contre 57 millions d’euros. Un montant qui donne encore lieu à des feuilletons juridiques aujourd’hui sauf que le Brésilien, malgré tout ces épisodes judiciaires, porte bien la tunique du Barà§a depuis trois ans. Un an plus tard, le dirigeant du Barà§a s’est jeté sur l’opportunité Luis Suarez, après l’épisode de la morsure sur Chiellini à la Coupe du monde 2014, pour arracher le joueur à Liverpool contre 81 millions d’euros. Et si Suarez a été suspendu les trois premiers mois, le Barà§a ne le regrette pas une seconde aujoud’hui.
2) Le joli coup Mascherano
Taulier indiscutable du côté de Liverpool, Javier Mascherano semble indéboulonnable chez les Reds et pourtant, l’insistance du FC Barcelone, qui a déjà tenté le coup en 2009, mais aussi la volonté farouche de Mascherano de rejoindre le club blaugrana ont permis à Zubizarreta de conclure l’arrivée du milieu défensif argentin à l’été 2010. Contre 22 millions dont 4 payés par le joueur lui-màªme, Mascherano arrive en Catalogne. Un investissement que les supporters du Barà§a savourent encore aujourd’hui tant Mascherano, plus souvent défenseur central que milieu, et màªme arrière-droit cette semaine contre Manchester City, a donné satisfaction au fil des années.
3) Rapatrier Jordi Alba, devenu une référence mondiale
De 1998 à 2005, Jordi Alba a fait ses classes du côté du FC Barcelone avant d’àªtre laissé de côté, jugé trop juste physiquement. Après un long passage par Cornella, le FC Valence l’a repéré et lui a rapidement petrmis d’éclore au poste de latéral gauche. Mais Zubizarreta et le FC Barcelone ont rapidement réparé leur erreur en enrôlant le jeune latéral gauche contre 14 millions d’euros en 2012. Les problèmes de santé d’Eric Abidal ont permis à Alba de faire rapidement son trou au sein du onze du Barà§a et de devenir rapidement une référence mondiale à son poste. Un constat qui vaut encore aujourd’hui.
4) Une bonne gestion des gardiens
Alors que Victor Valdes avait enfin réussi à calmer les réserves récurrentes autour de son cas, le FC Barcelone n’a pas réussi à retenir le joueur, en fin de contrat en 2014, avant que celui-ci ne se blessre sérieusement au genou. Obligé de se renouveler sérieusement à ce poste, le Barà§a dirigé par Zubizarreta a réussi à conclure non pas un, mais deux renforts avec Marc-André Ter Stegen et Claudio Bravo. Deux arrivées conclues pour 25 millions d’euros et qui ont vite donné satisfaction dans la cage barcelonaise. En prime, le portier chilien a ensuite été revendu avec une belle plus value (20 millions à lui seul pour son départ à City). Zubizarreta n’était plus là , mais son choix de base était payant.
5) Avoir révélé Alexis Sanchez
Certes, les plus avertis ne manqueront pas de souligner que le FC Barcelone cherche depuis deux ans un joker à la MSN qu’il tenait en son sein, et n’aurait donc jamais du le laisser filer, mais le club catalan a tout de màªme révélé Alexis Sanchez. Màªme si ses performances à l’Udinese laissaient apparaà®tre un talent évident, sa venue contre 26 millions d’euros en 2011 restait tout de màªme un pari. Un pari gagnant pour un joueur certes plus joker que titulaire, mais qui a signé quelques coups d’éclat, comme un lob magistral sur Diego Lopez lors d’un Clasico remporté face au Real Madrid en octobre 2013 (2-1). En plus d’avoir fait venir un joueur de talent, Zubizarreta a réussi une belle plus-value avec un Alexis Sanchez revendu 42 millions à Arsenal en 2014.
Julien Pédebos