C'était tellement prévisible…
Parce que l'opposition s'y pràªtait foncièrement
Parce que l'Olympique de Marseille est le club de Ligue 1 qui fait le plus de 0-0 (déjà le 5e en 15 journées, soit un match sur trois qui s'est fini sans but !). Parce qu'en face, l'ASSE a du mal à produire du jeu et à marquer à domicile face à des équipes bien en place. Parce que l'OM, après avoir pris un cinglant 4-0 à Monaco, les Phocéens se devaient surtout de se rassurer défensivement. Sans vouloir jouer les bookmakers, à§a se sentait quand màªme un peu”¦
Parce que Stéphane Ruffier est juste imbattable
Contrairement au match de Paris où ils avaient abordé le choc pour défendre, Marseille est venu à Saint-Etienne pour jouer mais, en ce moment, Stéphane Ruffier est en transe et il aimante les ballons. Bafétimbi Gomis (30e) et Florian Thauvin par deux fois (37e et 45e) ont expérimenté l'état de grâce du Bayonnais. Quand on ajoute à cela l’extràªme maladresse des Marseillais, qui ont beaucoup frappé hors cadre, à§a devient compliqué.
Parce que l'attaque des Verts est en souffrance (n'en déplaise à Galtier)
Privé en dernière minute de Robert Béric pourtant annoncé dans le groupe ainsi que de Nolan Roux, l'ASSE manquait d'argument offensif dans son 4-2-3-1. Positionné derrière l'attaquant, Henri Saivet a manqué une situation incroyable (16e). Devant lui, Alexander Sà¶derlund est en panne de confiance et sa sortie sous les sifflets à la 54e ne l'aidera pas. Les Verts ont également joué plus de 30 minutes sans avant-centre, Kévin Monnet-Paquet puis Romain Hamouma s'essayant au registre sans succès.
Parce que l'horaire a tué la dimension de choc
“Une affiche du football franà§ais historique, un horaire de football moderne merdique, vos décisions tuent ce sport mythique”. En début de match, les Magic Fans ne s'y trompaient pas en déployant leur banderole. Malgré les efforts des Kops, l'horaire (19 heures) un soir de semaine ne se pràªtait pas à créer l'atmosphère d'un choc. Surtout qu'ils n'étaient màªme pas 26 000 à avoir bravé le froid du Chaudron pour l'occasion. Triste pour le football.
Alexandre CORBOZ, à Geoffroy-Guichard