Nasser Al-Khelaà¯fi, le président du PSG, se montre plutôt discret en ce début de saison, notamment sur le cas Unai Emery.
Pourtant, entre les résultats et le cas Ben Arfa, le moins que l’on puisse dire c’est que le coach espagnol est déjà malmené par les observateurs. Jérôme Rothen, sur RMC, estime qu’il devrait avoir un petit peu plus de soutien public. « Qu'Emery soit surpris, je peux le comprendre, ce n'est pas ce qu'il a vécu en Espagne. La France, on sait très bien comment c'est”¦ Qu'est-ce qu'on a pas entendu sur Jardim”¦ Il va commencer à s'habituer au contexte. Il découvre ce pays, ce club. Au PSG, c'est difficile que les choses ne sortent pas. Le président devra se mettre en avant et se mouiller comme il l'a fait avec Laurent Blanc. Nasser, on ne l'entend pas ».
Néanmoins, selon l’ancien ailier gauche parisien, il se pourrait bien que cette relative discrétion du président du PSG soit volontaire et vienne d’encore plus haut, du propriétaire qatari ui avait fait d’Unai Emery sa priorité. « Après, j'ai ma petite idée. Au Qatar, on a dû lui dire de laisser faire et de ne pas prendre la parole. Emery c'est un choix du prince. C'est un grand entraà®neur qui a gagné des titres. Il est intelligent, il a redistribué certaines cartes. (”¦) Quand on est ou a été joueur, on sait qu'un nouvel entraà®neur on ne peut pas le juger en deux mois, c'est impossible. Qu'il soit étranger ou Franà§ais, il faut attendre 6 mois voire un an », estime Rothen.
Julien Pédebos