Adao Carvalho est comme le bout de sparadrap du capitaine Haddock : difficile de s’en débarrasser. En 2004, cet entrepreneur s’était associé à Roland Romeyer pour acquérir la moitié des parts de l’ASSE via la société Croissance Foot, l’autre moitié appartenant à Bernard Caà¯azzo. à‰loigné par des problèmes judiciaires en 2014, Carvalho tente depuis de retrouver sa place au sein du Conseil de surveillance du club.
Carvalho n’a ‘jamais été actionnaire de la SASP‘
Ce lundi matin, France Bleu affirmait que les 50% de Croissance Foot revenant à l’industriel ligérien, soit 22% de la SASP, avaient été saisis par l’à‰tat. Une information démentie par le club lui-màªme sur son site. Signée par Bernard Caà¯azzo, cette mise au point insiste sur le fait que Carvalho n’ait juridiquement jamais été actionnaire de la SASP elle-màªme. Par conséquent, sa part du capital n’a pu àªtre saisie par l’à‰tat.
Voici le communiqué en question :
‘L’AS Saint-Etienne entend démentir formellement l'information publiée ce jour dans certains médias, selon laquelle l'Etat aurait saisi une partie de son capital.
En effet, Adao Carvalho n'est pas et n'a jamais été actionnaire de la SASP ASSE Loire, qui gère l'AS Saint-Etienne, ni de la société ASSE Groupe qui détient 88% de la SASP ASSE Loire, le reste du capital étant, pour sa majeure partie, détenue par l'association sportive. Autant d'éléments que chacun peut constater en consultant les statuts de ces sociétés, disponibles au greffe du tribunal. Les attestations des commissaires aux comptes, jointes à ce communiqué, en apportent également une autre confirmation indiscutable.
En outre, l'action engagée par le Procureur de la République de Saint-Etienne à l'encontre d'Adao Carvalho, après une première condamnation de ce dernier, ne concerne absolument pas le capital du club.’
Quelles répercussions possibles pour les Verts ?
Si Carvalho vient un jour à récupérer ses parts ou à les revendre, cela bouleversait le Conseil de surveillance tel qu'il est aujourd'hui. Au titre d'actionnaire majoritaire et de président, Bernard Caà¯azzo ne verrait pas son pouvoir dilué. En revanche, Roland Romeyer perdrait la moitié de ses collaborateurs au profit de son ancien associé Adao Carvalho, lequel pourrait (et souhaiterait) nommer ses propres hommes de confiance.
AC