Le club de la capitale a tenu à mettre les choses au clair.
C'était le 9 septembre dernier quand, à la question : « Qu’est-ce qui vous manque le plus du PSG et de Paris ? », Ibra rétorquait : « Mon dernier salaire. » Depuis, le comptable du club de la capitale s'étrangle. « Les quarante-huit mois de salaire du joueur ont été payés en temps et en heure. Nous sommes aujourd’hui dans l’attente d’un document que le joueur s’est engagé contractuellement à fournir au club et qui nous permettra de débloquer une dernière prime », répondait ainsi le PSG pour se justifier sur cette ineptie.
Le PSG a fait une avance de 600 000 euros à Zlatan
Ce vendredi, L'à‰quipe a analysé le dossier en détails et assurait, qu'en fait, le club champion de France a retenu un pourcentage assez élevé (environ 30%) du dernier mois de salaire d'Ibrahimovic mais de faà§on tout à fait justifiée. Au moment du transfert du Suédois en provenance du Milan AC juillet 2012, le PSG aurait en effet payé au fisc italien des taxes qui auraient dû àªtre réglées par le joueur mais qu’il avait oubliées… L'attaquant suédois s'était alors engagé, par écrit, à rembourser son nouvel employeur mais il ne l'a pas fait lors de ses quatre années en L1 ! Lorsque l’attaquant de Manchester United réglera ce qu’il doit au PSG, à peu près 600 000 euros, ce dernier lui versera alors le màªme montant, correspondant au pourcentage actuellement retenu de son dernier salaire.
Un dernier document technique est attendu
A ce jour, Ibrahimovic et ses conseillers n’ont toujours pas envoyé cette fameuse lettre mais dans un souci d’apaisement, les dirigeants du PSG ont publié un communiqué dans lequel ils affirment que l’attaquant ne leur doit pas d’argent. « Dans un souci de clarté, le Paris Saint-Germain tient à confirmer que Zlatan Ibrahimovic n’a pas de dette financière envers le Club, lit-on dans le communiqué en question. Le Paris Saint-Germain est dans l’attente d’un dernier document technique contractuel qui mettra un terme au différend financier entre le joueur et le Club. Les deux parties travaillent de concert pour régler ces derniers détails techniques et résoudre la situation. »
Julien Perez