Il s'en explique.
Au club pour « un an » et ne se projetant « pas plus loin » selon ses propres dires dans L'Equipe, Bafétimbi Gomis demeure néanmoins très impliqué dans le projet de l'Olympique de Marseille. « Je m'investis parce que le club en a besoin, plus encore que dans les autres clubs où je suis passé. »
Bafé s’est battu avec Passi pour Maxime Lopez
Toujours dans le quotidien sportif, l'attaquant international a expliqué pourquoi il s'était battu pour que le jeune Maxime Lopez intègre l'équipe : « Il a un bel avenir. Je l'ai pris sous mon aile dès mon arrivée. On a souvent déjeuné ensemble. J'ai eu de grandes discussions à son sujet avec Franck Passi. On ne s'est pas engueulés mais les échanges ont été assez vifs. Je voulais que Maxime ait du temps de jeu. Passi voyait les choses autrement. Je sentais que Maxime était pràªt, qu'il avait les qualités techniques pour me soulager, faire le jeu. Quand on a mangé ensemble pour la première fois avec Garcia, je lui ai beaucoup parlé de Max. »
Balotelli, Seube, Fabinho”¦ Il justifie ses coups de sang de néo-capitaine
Défendant son « frère » Lassana Diarra (« Moi, je n'ai jamais douté de son investissement ») de qui il a récupéré le capitanat, Gomis l'assure : le brassard ne l'a pas changé màªme s'il a parfois eu de drôles d'attitude sur le pré, notamment avec Mario Balotelli (OGC Nice), Nicolas Seube (SM Caen) ou Fabinho (AS Monaco) dernièrement. « Balotelli est un ami et un très grand joueur. Beaucoup pensent que je lui ai parlé pour lui mettre la pression sur son penalty mais non. Je suis passé devant lui, c'est vrai, et je suis resté un peu longtemps devant le ballon. Je l'ai félicité pour sa performance après le match. Après, il y a l'épisode de Caen avec le petit Lopez. Je devine le handicap d'àªtre le petit protégé à Marseille. Je n'ai pas envie que certains adversaires en profitent. Là , c'est arrivé avec Nicolas Seube (”¦) J'ai eu peur qu'il prenne le petit Lopez pour le futur Valbuena, à vouloir chaque fois le découper. A Monaco, sur Fabinho, je n'ai pas voulu faire justice à Lass, c'était surtout pour stopper une contre-attaque dangereuse. »
Arnaud Carond