Fekir, le match de la renaissance
S'il a mis un peu de temps à mettre la machine en route, le n°18 lyonnais a ensuite été déterminant. Il a d'abord provoqué un penalty litigieux qu'il a transformé (36e). Fekir a ensuite buté sur Geoffrey Jourdren (41e), tiré le corner suivant sur la tàªte de Corentin Tolisso (2-1). Après avoir sollicité une nouvelle fois Jourdren (52e), l'international tricolore a clos son festival par un second but personnel, suite à un une-deux avec Rafael (3-1, 58e) avant de céder sa place à Valbuena (61e), passeur décisif sur le 5e but de Maxwel Cornet.
Tolisso, le 3-5-2 c'est pour lui
Qu'il soit en soutien de l'attaquant ou un peu plus bas sur le terrain, Corentin Tolisso marche sur l'eau dans le 3-5-2 lyonnais. Déjà très bon (et buteur) face à Zagreb et costaud à Marseille, l'international Espoirs – capitaine de l'OL ce mercredi – s'est particulièrement distingué face à Montpellier. C'est d'abord lui qui provoque le carton rouge en amplifiant un contact avec le jeune Poaty (19 ans) puis il est la passe sur le penalty de l'égalisation, à la réception de la tàªte du corner du 2-1 et double buteur d'une frappe sèche de l'extérieur de la surface.
Première neutre pour Mammana
Du fait de l'exclusion de Poaty au bout de seulement 8 minutes de jeu, il n'y a pas eu trop de boulot pour la défense rhodanienne. Après quelques minutes difficiles et une absence sur le but de Sanson (màªme si l'erreur vient du tacle de Nkoulou), l'ancien joueur de River Plate a réalisé un match plutôt appliqué. Sans fioriture face aux accélérations de Casimir Ninga mais sans éclat non plus.
Tousart a confirmé
Corentin Tolisso aligné plus haut sur le pré (et avec toujours autant de succès), c'est à l'international U19 qu'incombait le rôle de remplacer Maxime Gonalons (suspendu). Déjà très bon au Vélodrome, l'ancien Valenciennois a confirmé les bons signaux renvoyés dimanche dernier. Solide en sentinelle, propre dans ses relances et màªme proche de marquer de la tàªte sur corner (24e), l'intéressé a rendu une nouvelle copie sans faute.
Alexandre CORBOZ, au Parc OL.