FC Nantes : ces ex que les Canaris vont recroiser cette saison

D’autres retrouvailles se profilent cette saison pour les Canaris.

Le mercato estival terminé, les équipes sont définitivement composées (au moins jusqu'à la tràªve hivernale). Petit tour d'horizon des ex-Canaris qui vont croiser la route des Jaune et Vert cette saison en L1. Il y en a quasiment partout, sur le terrain comme sur les bancs, excepté à Nice, Lyon, Toulouse, Montpellier et Lille.

ASSE

Jordan Veretout : Après une saison en demi-teinte en Angleterre (à Aston Villa), le milieu de terrain formé au FC Nantes et qui a explosé sous l'impulsion de Michel Der Zakarian a fait son retour dans l'Hexagone cet été. Direction le Forez où Christophe Galtier compte sur lui pour dynamiser l'entrejeu stéphanois. Il sera de retour à la Beaujoire ce mercredi 21 septembre avant que le FCN ne visite Geoffroy-Guichard autour du 8 avril prochain.

Fabrice Grange : Chez les Verts, Veretout a également retrouvé un ancien de la Maison Jaune, en l'occurrence Fabrice Grange, qui officie comme entraà®neur des gardiens après avoir chauffé les gants des portiers nantais (et de l'équipe de France comme adjoint de Martini) entre 2008 et 2012.

OM

Wiliam Vainqueur : Dans les toutes dernières heures du mercato, l'OM a réussi un joli coup en obtenant le pràªt de William Vainqueur, en provenance de l'AS Roma où, màªme s'il jouait un peu (21 apparitions dont 4 en Ligue des champions la saison passée), il ne figurait pas vraiment dans les plans de Luciano Spalletti. Ce milieu de terrain formé à Nantes a quitté la Jonelière en août 2011 pour s'établir au Standard de Liège (Belgique) où il est resté trois ans avant de s'exiler en Russie (Dynamo Moscou) pour deux années puis d'atterrir dans la capitale italienne en août 2015. Si le FCN ne croisera plus la route de Georges-Kévin N'Koudou (transféré cet été à Tottenham contre 11 M€ dont 1,1 M€ reversé à Nantes au titre de club formateur), il redécouvrira donc Vainqueur, d'abord au Vélodrome dimanche 25 septembre puis le 11 février 2017 à la Beaujoire.

SC Bastia

Florian Raspentino : Depuis qu'il l'a quitté en 2012, l'attaquant a déjà affronté à quatre reprises sans jamais s'incliner (une victoire et trois nuls) le club qui l'avait accueilli et révélé au monde professionnel en 2011. Après y àªtre resté une saison en Ligue 2, Raspentino avait alors entamé un tour de France en commenà§ant par un séjour plutôt manqué à l'OM où il n'était apparu qu'à 7 reprises en L1. Puis, sauf une demi-saison en pràªt à Dijon (2014-2015) en L2, Rapsentino n'a côtoyé que l'élite, que ce soit à Brest, Caen et Bastia, où il sévit encore. De fait, il croisera donc de nouveau la route des Canaris le 1er octobre et le 8 février 2017.

Girondins de Bordeaux

Jocelyn Gourvennec : Son début de carrière pro a été marqué par une trajectoire nord-sud entre le milieu des années 80 et la fin des années 90, passant de Lorient à Rennes puis Nantes (1995-1998) pour ensuite descendre à l'OM pour une petite année post-Coupe du monde en 1998-99. Ensuite, il a porté tour à tour les maillots de Montpellier, de nouveau Rennes, Bastia, Angers puis Clermont pour finir en 2006. Deux ans plus tard, l'ex-milieu de terrain s'assoit sur un banc de touche pour la première fois, à la Roche VF, en Vendée, avant de sétablir à Guingamp en 2008. A l'En Avant, il réalise l'exploit de faire monter le club de National à la Ligue 1 en trois ans. Depuis cet été, Gourvennec a pris la succession d'Ulrich Ramé à Bordeaux.

Franck Mantaux : S'il n'a jamais porté le maillot des Canaris, Franck Mantaux a, en revanche, entraà®né les gardiens du club entre 2003 et 2007. Comme joueur, le natif d'Audincourt (Doubs) a gardé les cages de Sochaux, Rennes, Châteauroux, Saint-Brieux et de la réserve du PSG. Il a ensuite chauffé les gants des portiers de Châteauroux, de l'US Saint-Maur, du FCN, de Déols avant d'atterrir chez les Girondins de Bordeaux en 2008.

Youssouf Sabaly : Plutôt talentueux, le jeune latéral droit ne le semble toutefois pas suffisamment assez pour intégrer l'équipe première du PSG, à qui il appartient toujours. Cet été comme les précédents, il est donc de nouveau reparti en pràªt après un court séjour dans la capitale. Cette fois, c'est à Bordeaux que Sabaly a posé ses bagages. Au Matmut Atlantique, il a déjà affronté ses anciens partenaires du FC Nantes le 28 août, infligeant au groupe de René Girard une deuxième défaite d'affilée. Les Jaune et Vert auront l'occasion de prendre leur revanche à la Beaujoire mi-avril.

Jérémy Toulalan : Il est apparu dans le radar du FC Nantes en juin pour terminer (?) sa belle carrière dans son club formateur mais Toulalan, malgré une nette envie de retourner au bercail, aurait décliné l'offre, n'ayant “pas envie de travailler avec la famille Kita”, selon “Le Courrier de l'Ouest”. Le salaire, plutôt élevé du joueur, pourrait aussi expliquer l'échec des négociations, si négociations il y a eu”¦ En tout état de cause, après avoir illuminé le milieu de terrain monégasque, le natif de la Cité des Ducs a opté pour la Gironde cet été. A 32 ans, après avoir également porté les maillots de Malaga (Espagne) et de Lyon, Toulalan a déjà infligé aux Canaris une défaite à Bordeaux, le 28 août. La 7e en tout depuis qu'il est parti de la Jonelière en 2006. Face à ses anciennes couleurs, il n'a d'ailleurs perdu qu'une seule fois en championnat (en neuf confrontations) : c'était le 6 décembre 2008 à la Beaujoire avec l'OL (2-1, 17e journée). Un succès qui n'avait pas forcément porté chance aux Nantais, lesquels avaient été relégués en fin d'exercice”¦

SM Caen

Patrice Garande : L'entraà®neur du SM Caen a brièvement porté le maillot des Canaris, lors de la saison 1986-87. Le temps d'apparaà®tre à 22 reprises et d'inscrire 4 buts sous les ordres de “Coco” Suaudeau. Avant et après cette parenthèse jaune et verte, l'attaquant a visité presque tous les coins de l'Hexagone, endossant les tuniques, entre autres, de Saint-Etienne, d'Auxerre, de Lens, de Montpellier, du Havre ou encore de Sochaux, pour ne citer que les plus illustres”¦ Il compte aussi une sélection en équipe de France (1988).

Chaker Alhadhur : Arrivé en 2008 à la post-formation au FC Nantes, le milieu de terrain n'avait pas déà§u sur les bords de l'Erdre mais il en avait visiblement fait le tour. D'où son départ, à l'été 2015, pour le SM Caen. Sauf qu'en Normandie, l'intéressé peine à s'intégrer au groupe. Après une dizaine d'apparitions la saison dernière, il a màªme été placé sur la liste des départs en juillet par Patrice Garande, qui ne compte plus sur lui”¦ Pas sûr que la Beaujoire l'aperà§oive mi-décembre pour le match aller. Encore moins fin avril pour l'avant-dernière journée de L1. Sauf effectif décimé par les blessures, le club compte bien profiter du mercato hivernal pour s'en séparer dans le cadre d'un pràªt”¦

Vincent Bessat : Il n'a laissé que de très bons souvenirs à la Beaujoire où son retour, le 7 mai dernier, a été plutôt applaudi. C'était, au passage, le dernier match de Michel Der Zakarian sur le banc nantais et le SM Caen avait un peu gâché la fàªte en s'imposant 2-1. Sur les bords de l'Erdre, Bessat a laissé le souvenir d'un joueur combatif, courageux. Son plus beau fait d'arme ? Ce fameux triplé en 16es de finale de la Coupe de France le 20 janvier 2015 face à Lyon, sa ville natale.

Ronny Rodelin : Michel Der Zakarian pourra maudire son ancien attaquant qui a bien contribué à lui gâcher la fàªte pour sa “der” à la Beaujoire ! Le 7 mai dernier, l'ancien Nantais a en effet ouvert le score pour Caen après seulement 5 minutes de jeu, amorà§ant la victoire des Normands à Louis-Fonteneau (2-1, 37e journée). En màªme temps, les Canaris étaient quelque peu prévenus : depuis son départ de la Jonelière en 2011, l'attaquant de 26 ans (27 en novembre) n'a jamais perdu face à ses ex en quatre confrontations en L1. Il compte trois victoires (et un nul), le tout agrémenté d'un but (celui du 7 mai donc) et d'une passe décisive adressée à Nolan Roux le 25 octobre 2013 alors que le duo évoluait à Lille.

Dijon FCO

Frédéric Sammaritano : A quoi aurait ressemblé le FC Nantes si le club avait, en 2006, décidé de conserver le jeune Sammaritano ? Nul ne peut le savoir mais la situation de l'octuple champion de France n'aurait sans doute pas été pire qu'elle ne l'était à cette époque. Champion d'Europe avec les U19 Tricolores (avec les Gourcuff, Gouffran et autres Lloris”¦) un an plus tôt, en 2005, le milieu de terrain, souvent utilisé en attaquant, est donc invité à plier bagages en 2006. Il se relance alors à Yzeure, en National, avant de rejoindre sa ville natale, Vannes, en 2007, où il contribue à la montée du VOC en Ligue 2. Il réalise màªme l'exploit avec son club de se hisser en finale de la Coupe de la Ligue, perdue contre Bordeaux (0-4). Après avoir porté les maillots d'Auxerre et de l'AC Ajaccio, il a atterri à Dijon en 2015. Bonne pioche puisque l'équipe de Cote d'Or a assuré sa remontée dans l'élite neuf mois plus tard. Une Ligue 1 que Sammaritano a déjà retrouvé tambours battant, avec une passe décisive et un but face à Lyon lors de la victoire épique des Dijonnais le 27 août (4-2). En quatre confrontations face à Nantes, l'ancien Canari n'a jamais gagné, perdant deux fois (dont un revers lors de la 1ère journée cette saison, 0-1) et concédant deux parités, dont celle du 18 août 2009 avec Vannes, au cours de laquelle il a délivré une passe décisive à Guibert (1-1).

EA Guingamp

Antoine Kombouaré : Durant la tràªve internationale, Antoine Kombouaré (Nantais de 1983 à 1990) a dû savourer ce joli clin d'Å“il. Alors que le PSG (qui l'avait licencié à l'hiver 2011 malgré un tire de champion d'automne !) lorgne sur la pôle position de la L1, c'est lui, avec Guingamp, qui a endossé le costume de leader ! Son retour dans l'élite après un passage plutôt mitigé à Lens en L2 est donc une réussite. Le Kanak reviendra à la Beaujoire avec l'En Avant le 13 mai pour l'avant-dernière journée de L1 avec la ferme intention de montrer que ses joueurs ne sont pas “des pompes à vélo”, comme Pascal Praud avait qualifié les Valenciennois de Kombouaré en 2008, ce qui avait valu une belle prise de bec entre les deux hommes dans les coulisses de Louis-Fonteneau. Entretemps, les Canaris visiteront le Roudourou début décembre.

Jonathan Martins Pereira : A la Jonelière, le défenseur a laissé un souvenir plutôt agréable. Celui d'un joueur concerné qui aurait bien contribué à la remontée des Canaris en L1 si le club l'avait conservé en 2012. Au lieu de à§a, c'est Guingamp que Pereira a installé dans l'élite l'année suivante. D'ailleurs, en L2, il a affronté Nantes à deux reprises sans perdre une seule fois (une victoire et un nul) avec l'En Avant. Sa seule défaite contre les Canaris fut subie lors de la saison 2015-16, alors qu'il évoluait à Troyes dans le cadre d'un pràªt (3-0 à la Beaujoire le 17 octobre 2015).

Lucas Deaux : Parti de Nantes lors du mercato d'hiver 2016, le combattif milieu de terrain avait rejoint la Gantoise dans l'espoir de donner un souffle international à sa carrière. Sauf qu'en Belgique, il a surtout été abonné au banc de touche. Résultat, moins de six mois après son exil dans le Plat Pays, le voilà de retour dans nos vertes contrées. Son choix s'est porté sur Guingamp et à§a semble bien lui réussir. L'En Avant, qui était leader après trois journées, peut en partie lui dire merci : titulaire les quatre premiers matches, Deaux (au FCN de 2012 à début 2016) compte déjà deux passes décisives à son actif, face à Marseille et Monaco ! Un renfort remarqué car il a été élu joueur du mois d'août de l'EAG par les lecteurs d'“Ouest-France”.

FC Lorient

Vincent Le Goff : S'il n'a jamais porté le maillot des Canaris avec les pros en championnat, le défenseur a fait ses premières classes au centre de formation du FC Nantes avant de le quitter pour rejoindre Istres en 2014 et, quasiment dans la foulée, de signer à Lorient en L1. Avec les Merlus, le natif de Quimper n'a jamais gagné face aux Jaune et Vert, qu'il a affrontés à quatre reprises (deux nuls et deux défaites). Peut-àªtre aura-t-il l'occasion d'ouvrir son compteur victoires mi-octobre au Moustoir ou alors fin avril 2017 à la Beaujoire”¦

FC Metz

Franck Signorino : Quelle renaissance pour celui qui va souffler ses 35 bougies ce 19 septembre ! Lui qu'on pensait perdu pour la cause, notamment après une blessure en 2008 durant laquelle il a màªme songé à mettre un terme à sa carrière alors qu'il cirait le banc de Getafe (Espagne), a su rebondir dès son retour dans l'Hexagone en 2011 à Laval, en L2 (après un court passage non concluant à Charleroi, en Belgique). A force de patience, l'ex Nantais (2005-08) a su remonter la pente pour se réinstaller en L1 avec Reims puis à Metz, dans son club formateur, il où devrait vraisemblablement boucler la boucle.

Kévin Lejeune : Il faut aller fouiller dans les archives du FC Nantes pour se souvenir du passage de Kevin Lejeune. A l'époque, le FC Nantes vivote en Ligue 2, son palmarès comme encombrant héritage. Lejeune débarque à mi-saison 2009-10. Sans l'affubler de l'étiquette du chat noir, il faut reconnaà®tre que sur ses 17 apparitions entre janvier et mai 2010, le FC Nantes n'a gagné qu'à 5 reprises”¦ Pourtant ce milieu de terrain aussi sympathique que discret présente un CV plutôt correct avec une décennie passée à l'AJ Auxerre version Guy Roux. En Loire-Atlantique, le garà§on est reparti comme il est arrivé, sans faire de bruit. Il passe d'abord deux saisons correctes en L2 puis refile vers l'Est, à Metz, où il fait l'ascenseur puisqu'en quatre ans, il connaà®t deux remontées en L1 entrecoupées d'une relégation”¦ Si, avant la tràªve internationale de septembre, il n'avait pas encore joué cette saison, les dirigeants lui ont accordé toute leur confiance en prolongeant son bail jusqu'en 2018. Il aura alors 33 ans.

AS Nancy

Guy-Rolland N'Dy Assembé : Le 30 mai dernier, lorsque l'équipe de France est venue affronter le Cameroun à la Beaujoire pour préparer l'Euro 2016, Guy-Roland N'Dy Assembé a récolté une belle ovation de Louis-Fonteneau. Dommage toutefois que le sélectionneur, Hugo Broos, n'ait pas daigné offrir au portier, remplaà§ant ce soir-là , la joie d'affronter les Bleus dans son ancien stade. Celui des débuts du gardien natif de Yaoundé ayant grandi à Nantes et qui avait pourtant débuté joueur de champ en jeunes. Mais, beaucoup plus habile gant à la main que balle au pied, “Guy-Ro” s'est distingué partout où il a déposé son sac, de Valenciennes à Guingamp en passant (et s'arràªtant pour l'instant) à Nancy et, bien sûr, à la Jonelière qu'il a quittée en 2010 pour manque de confiance de la part des dirigeants. En le récupérant il y a trois ans, Nancy s'est (re)trouvé un rempart solide. Pour preuve, l'année où il a hérité du statut de numéro un, le club lorrain est remonté en Ligue 1 ! Le FCN visitait le stade Marcel-Picot ce samedi, il accueillera son ancien gardien en février.

PSG

Grzegorz Krychowiak : Le seul mauvais souvenir qu'a laissé Krychowiak lors de son passage en pràªt à Nantes reste celui de son départ vers Reims, car en le conservant, les Canaris se seraient acheté les services d'un joueur très talentueux en plus d'àªtre sympathique. En 21 apparitions lors de la demi-saison 2011-12, “Krycho” a véritablement illuminé le milieu de terrain. Unai Emery et les dirigeants du PSG ne se sont vraiment pas trompés lorsqu'ils l'ont enrôlé cet été màªme si, dans la capitale, le double vainqueur de l'Europa League avec le FC Séville (2015 et 2016) semble davantage abonné au banc de touche. Il a tout de màªme effectué ses premiers pas face à Saint-Etienne (1-1) vendredi 9 septembre. Le président Kita, qui avait joué sa “carte polonaise” pour l'attirer à la Jonelière, recroisera son protégé mi-novembre au Parc des Princes puis fin janvier 2017 à la Beaujoire.

Stade Rennais

Sylvain Armand : On ne présente plus le défenseur, le plus expérimenté de la L1 qui a intégré le cercle très fermé des joueurs de champ comptabilisant plus de 500 matches disputés dans l'élite ! A 36 ans depuis le 1er août, le natif de Saint-Etienne n'est jamais sorti des frontières de l'Hexagone, hormis pour disputer quelques rencontres européennes. De ses débuts en jeunes dans le Forez à son séjour rennais qui dure depuis maintenant trois ans, Armand a aussi passé près d'une décennie au PSG après son départ de Nantes en 2004 où il a notamment été champion en 2001. Respect !

Ermir Lenjani : Il aurait dû évoluer sous les couleurs de Guingamp mais l'international albanais a refusé. Résultat, s'il endossera toujours une tunique rouge et noire, ce sera donc celle de Rennes, le club qui l'avait pràªté à Nantes la saison passée. En Loire-Atlantique, le défenseur a laissé une bonne impression. Il avait l'Euro à préparer et, contrairement à son compatriote Lorik Cana, il a tout donné pour paraà®tre dans la liste ultime. Du coup, en 20 apparitions avec les Canaris, il n'y a pas grand-chose à redire. D'ailleurs, il avait marqué dès sa deuxième (la première à la Beaujoire) contre Reims. On notera aussi une passe décisive contre Bordeaux.

Giovanni Sio : Attention, à chaque fois qu'il a joué contre Nantes, le natif de la Cité des Ducs a fait basculer la rencontre, et pas du côté de ses anciennes couleurs, ce qui lui vaut d'ailleurs une certaine hostilité de la part de ses supporters ! Dernier épisode en date, le 6 mars dernier lors du derby cauchemardesque à Rennes, archi-dominé par les Bretons (4-1) : Sio n'a certes pas marqué mais il a offert le 4e but de la partie à l'intenable Ousmane Dembele avant de récolter un carton rouge peu après l'heure de jeu. A l'aller, au stade de la Beaujoire, le màªme Sio avait fait mieux (ou pire, c'est selon) en inscrivant le second but rennais en toute fin de partie. Il s'était ensuite dirigé vers l'entrée du virage Loire pour saluer ses proches qui y étaient installés. Certains fans pas très malins avaient assimilé cela à une provocation et une mini-émeute avait dû àªtre contenue par les forces de l'ordre. Plutôt triste”¦ Enfin, Giovanni Sio (que Nantes avait laissé partir en 2007vers la Real Sociedad) avait aussi fait parler la poudre face aux Canaris, cette fois sous les couleurs de Bastia le 14 février 2015. Autant dire que les retrouvailles avec l'ex-enfant du pays, qui a déjà trouvé le chemin des filets lors de la 2e journée cette saison contre Nice, va àªtre électrique : à§a se passera le 22 octobre à la Beaujoire puis fin janvier 2017 au Roazhon Park.

SCO Angers

Serge Le Dizet : Les supporters nantais se souviennent d'un défenseur rugueux et rigoureux pendant l'époque dorée ponctuée par ce formidable titre de champion 1995 et la campagne européenne qui a suivi (demi-finale contre la Juventus Turin). Comme entraà®neur, Le Dizet est davantage associé aux années sombres marquant le début de la chute de la Maison Jaune. S'il avait réussi à sauver le club de la relégation de justesse en 2005, il fit ensuite les frais d'une campagne de dénigrement qui a conduit à son limogeage la saison suivante. Passé ce douloureux épisode, il est allé s'aérer à Duba௠entre 2007 et 2008. Le temps de laisser les mauvais souvenirs derrière lui et de revenir en France à Concarneau en 2008 puis à Boulogne-sur-Mer l'année suivante comme adjoint de Laurent Guyot, avant de s'établir à Angers en 2011, toujours comme adjoint. Dans le Maine-et-Loire, il a connu l'accession et une première saison plutôt réussie en L1 pour le SCO. Nantais et Angevins se croiseront mi décembre à Jean-Bouin et début avril à la Beaujoire.

Charles GUYARD

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