Et ses premières critiques.
Vincent Enyeama, Renato Civelli, Younousse Sankharé, Morgan Amalfitano, Eder… Aucun de ces joueurs à l’heure actuelle n’évolue à son niveau. Ce qui explique en grande partie les difficultés du LOSC, 17e de Ligue 1 après sa défaite à Lorient (1-0) samedi. Mais on ne peut pas dire non plus que l’entraà®neur Frédéric Antonetti soit très inspiré en ce moment.
Des choix tactiques moins pertinents
Le LOSC jouait-il vraiment la victoire samedi soir à Lorient ? On est en droit de se poser la question en voyant les changements effectués par le technicien nordiste en cours de jeu. Eder a ainsi laissé sa place, dès la 61e minute, à un Nicolas De Préville dont on sait que la condition physique est encore balbutiante. Le score était alors de 0-0. Sacrifier son avant-centre dans ces circonstances, et alors que les deux hommes devront tôt ou tard àªtre associés, a de quoi surprendre. La gestion du cas Benzia, celle de Rio Mavuba ou la confiance absolue du technicien en Amalfitano peuvent elles aussi pràªter à discussion.
Un discours dur mais sans effet
En critiquant ses joueurs avec véhémence après l’élimination en Ligue Europa, l’ancien coach rennais a peut-àªtre sorti la boà®te à claques trop tôt. Sans doute n’imaginait-il pas que les choses iraient en empirant. Antonetti est désormais obligé, à chaque nouvelle défaite, de trouver un nouveau discours pour remobiliser ses troupes. Ce qui l’a conduit à endosser la responsabilité de la déroute contre Monaco (ce qui peut nuire à son autorité), puis à redoubler de sévérité samedi soir. Mais aucune de ces stratégies de communication ne semble désormais capable de réveiller les Dogues. Comme si toutes avaient déjà été utilisées.
L’inutile affaire de la taupe
Depuis le temps qu’il fréquente les bancs de L1, le technicien corse devrait connaà®tre l’importance d’un climat serein autour de son équipe. Or, il y a quelques jours, celui qui avait conduit le LOSC à la cinquième place en mai dernier s’est livré à un véritable massacre en conférence de presse. Sa cible : une prétendue taupe. Dont personne n’avait soupà§onné la présence jusqu’alors. Cette affaire, Antonetti l’a créée tout seul. La dureté de son réquisitoire risque quant à elle d’attiser un climat de suspicion, voire de braquer l’ensemble de effectif . Dézinguer un joueur encore présent au club peut vite se retourner contre soi…
Une prolongation à assumer
Certains joueurs brillent davantage sans pression. Un entraà®neur, c’est la màªme chose. Tant que son rôle ne consistait qu’à réparer les dégâts de son prédécesseur, Antonetti n’avait rien à perdre et faisait des miracles. Le successeur d’Hervé Renard est ainsi parvenu la saison dernière à qualifier son équipe pour l’Europe. Maintenant que son contrat (jusqu’en 2020) est signé, l’ancien consultant de Canal+ doit endosser la responsabilité de bâtisseur, plus exposée que celle de pompier de service. Le mercato a été effectué avec son aval. Désormais en première ligne, Antonetti sera aussi plus critiqué si les choses tournent mal…
Sylvain Opair
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