PSG : les trois signes qui relancent le règne d’Emery (6-0)

Unai Emery, l’entraà®neur du PSG, a retrouvé un peu de crédit à la faveur de cette démonstration contre Caen (6-0).

Cavani, une confiance gagnante

Malgré les gros ratés d’Edinson Cavani qui ont coûté cher lors du match nul face à Arsenal (1-1), Unai Emery n’a pas vacillé au niveau de la confiance donnée à Edinson Cavani. Dans ses paroles, mais aussi dans ses actes en le titularisant de nouveau, Emery a donné au Matador la confiance dont il avait certainement besoin. Cela s’est matérialisé avec un quadruplé retentissant en une mi-temps, où Cavani a à peu près réussi tout ce qu’il avait raté contre Arsenal. Son choix de le sortir à la mi-temps peut se comprendre en vue de la réception de Dijon cette semaine, et semble dû à une petite gàªne à la cuisse.

Augustin relancé à point nommé

On avait quitté Jean-Kevin Augustin après un Euro U19 flamboyant, où l’attaquant du PSG avait été l’homme de la compétition. Mais malgré ces promesses affichées, Unai Emery avait calmé l’enthousiasme en maintenant longtemps Augustin hors de son groupe, semblant douter de son potentiel. Profitant de la large victoire caennaise, Emery a décidé de relancer le jeune Parisien, et bien lui en a pris puisqu’il n’a pas mis longtemps avant de marquer un but magnifique pour corser encore plus l’addition parisienne.

Areola s’installe comme le patron

Certes, ce n’est pas dans une soirée où le PSG s’est imposé (6-0) qu’Alphonse Aréola aura été mis le plus à contribution, mais on reconnaà®t aussi les grands gardiens pour leur capacité à réussir les quelques interventions d’un match facile. Son arràªt face à Santini en deuxième période montre que le portier parisien n’a pas failli dans sa concentration, à aucun moment du match. De quoi donner raison à Unai Emery qui a visiblement choisi de le faire passer devant Trapp dans la hiérarchie.

Julien Pédebos