Interdit de visa en Angleterre et donc de match face à Arsenal, Serge Aurier (PSG, 23 ans) est une nouvelle fois au cÅ“ur de l'actualité malgré lui. Comme on l'a vu plus tôt, le PSG est monté au front pour défendre son latéral droit.
L'UEFA défend Aurier”¦
Dans un communiqué, l'UEFA a également réagi, soutenant l'Ivoirien : «L’UEFA a soutenu le PSG dans ses efforts pour l’acquisition d’un visa pour le joueur mais au dernier moment, les autorités l’ont refusé. Il est regrettable qu’un joueur éligible pour la compétition ne puisse pas participer à un match pour des raisons qui ne sont pas liées au football et à ses règles».
”¦ Son avocat s'agace”¦
Avocat du joueur, Maà®tre Romain Vanni s'est aussi étonné de ce refus ubuesque qui doit représenter une première en Ligue des Champions : « C'est une décision abracadabrantesque, rocambolesque, je n'ai jamais vu à§a de ma carrière. Les autorités anglaises ont accordé le visa à monsieur Serge Aurier avant de lui retirer précipitamment arguant de sa condamnation du 26 septembre 2016. Or, je rappelle que mon client a fait appel de cette décision et donc, comme tous les justiciables, il bénéficie de la présomption d'innocence. Dans ce cas, les autorités anglaises préjugent d'une condamnation de monsieur Aurier, c'est tout à fait regrettable », a-t-il fait savoir à L'Equipe.fr.
”¦ Le Ministère de l'Intérieur britannique s'explique
Face au taulé provoqué, le Ministère de l'Intérieur britannique s'est justifié, confirmant sa décision au Parisien : « Nous nous réservons le droit de refuser un visa à toute personne condamnée après une infraction pénale. M. Aurier a reà§u une condamnation à deux mois de prison en septembre pour avoir attaqué un officier de police. Les règles d’immigration établissent clairement qu’un ressortissant non-européen ayant reà§u une condamnation de moins de 12 mois sur les cinq dernières années sera refusé pour des motifs criminels (…) Tous les demandes sont soigneusement examinées au cas par cas, conformément aux règles d’immigration du Royaume-Uni et sur la base des preuves fournies par le demandeur».
Arnaud Carond