Un revers qui a de multiples explications.
Une absence coupable en début de match
Quand on joue un adversaire du niveau de l’AS Monaco, cela nécessite une concentration degré Ligue des champions. Mais de côté-là , le LOSC a totalement failli. A peine quelques minutes de jeu et les Dogues offraient un coup franc parfait pour leur ancien partenaire Djibril Sidibé. Juste après le quart de jeu, l’AS Monaco a màªme profité de la passivité lilloise pour doubler la mise. Etre mené de deux buts au bout d’un quart de jeu, cela ne pardonne pas. Surtout lorsqu’on joue une équipe du calibre de l’AS Monaco.
Le défense et Enyeama craquent
Depuis des années, le LOSC a surtout été réputé pour la solidité de sa défense. Ce samedi soir, l’arrière-garde lilloise a été complètement dépassée. La charnière Civelli – Basa n’a pas donné les garanties habituelles alors que le travail des latéraux, malgré le but tardif de Palmieri, a été nettement insuffisant. Et une fois n’est pas coutume, Vincent Enyeama n’a pas été en mesure d’àªtre décisif dans sa cage. Cela faisait trop pour espérer résister face à une équipe monégasque en confiance.
Eder aux abonnés absents
C’est à peu près tout le secteur offensif, et màªme l’équipe dans son ensemble, qui est à blâmer au soir de cette défaite douloureuse. Néanmoins, Eder est le symbole d’une équipe en perdition. Face à la solide charnière Glik – Jemerson, l’attaquant portugais a été transparent du début à la fin du match. Déjà en difficulté ces derniers jours en sélection portugaise, Eder a prolongé ses soucis en club. L’embellie de son but décisif en finale de l’Euro est déjà loin…
Julien Pédebos