La patte Emery, on cherche encore
Màªme s'il y avait eu victoire, on aurait tenu peu ou prou la màªme analyse. Avec le Basque, on promet un jeu direct et de l'efficacité. On a surtout vu une équipe qui se cherche, revenue à un système en 4-3-3 cher à Laurent Blanc. Et on a surtout vu une équipe qui, durant une mi-temps, s'est retrouvé sans véritable solution dans le jeu offensive. Emery exècre la possession de balle stérile mais il va falloir s'y faire, c'est comme à§a qu'on joue en Ligue 1.
Y a-t-il un neuf pour doubler Cavani ?
Edinson Cavani invité à souffler, Jesé a eu la chance de se montrer en pointe du PSG”¦ Et l'Espagnol, qui a souvent trainé la patte durant la rencontre, a erré sur le front de l'attaque comme une âme en peine, sans proposer les bons appels ni pesé sur un Loà¯c Perrin qui s'est régalé face à lui. En deuxième période, jusqu'à la sortie de l'ancien du Real Madrid et l'entrée de Cavani, le coach espagnol a màªme tenté Hatem Ben Arfa dans l'axe. Un poil mieux mais très léger. Que Zlatan manque à cette équipe”¦
La gauche ne répond plus
Maxwell absent, il ne restait plus que Layvin Kurzawa de valide. L'international tricolore est sorti à la pause, touché. Forcément, cela pose quelques interrogations sur la profondeur de banc puisque c'est Presnel Kimpembe, impliqué sur le but, qui a fini latéral avec Thiago Motta en défense centrale et la recrue Grzegorz Krychowiak rentré à la récupération à la pause.
Un jeu ultra-minimaliste
Après avoir ouvert le score sur penalty par Lucas Moura, Paris n'a pas cherché à enfoncer le clou, se contentant simplement de gérer face à une AS Saint-Etienne très pâle offensivement. Dans neuf cas sur dix, cela aurait pu passer mais cette stratégie « petit bras » n'était pas la patte du PSG de 2015-2016 et à§a, tous les observateurs le noteront.
Meunier pas rassurant
Pour faire souffler le très sollicité Serge Aurier, Paris a lancé son international belge. Offensivement, l'ancien de Bruges n'apporte pas autant qu'il le devrait. Comme toutes les recrues estivales du reste. Mais c'est surtout sur l'ultime action du match avec le but de Béric qu'une faute d'appréciation de sa part coûte deux points.
Arnaud Carond
