Grâce à des réalisations de Bourigeaud (66e) et Zoubir (71e et 90e), le RC Lens s'est qualifié sans briller face à l'Olympique Marcquois (DHR) sur le score de 3-0 au 7e tour de la Coupe de France. Voici ce qu'il faut retenir de ce match qui ne restera pas dans les annales.
Les Sang et Or ont été bousculé durant plus d'une heure
Pendant plus d'une heure, les Sang et Or ont galéré, incapables de poser leur jeu face à un adversaire certes limité mais valeureux, qui a aussi tenté, par moment, d'inquiéter Jérémy Vachoux. Comme souvent dans ces cas-là , c'est l'aspect physique qui a fait la différence, le but de Benjamin Bourigeaud à la 66e ayant coupé les jambes de Marcquois. Sur la fin de match, on a beaucoup vu Abdallah Zoubir, auteur d’un doublé et passeur décisif sur le premier but.
Sur le papier, Casanova n'a pas galvaudé la Coupe
Alors qu'il jouait pourtant un adversaire très modeste, le coach des Sang et Or a quasiment aligné l'équipe-type. Il ne manquait à l'appel que Nicolas Douchez (remplacé par Jérémy Vachoux en Coupe) et Cristian Lopez (qui avait cédé sa place à Jean-Ricner Bellegarde). En màªme temps, avec Sochaux (L2) éliminé à Pontarlier (CFA2) et Nà®mes (L2) par Istres (DHR), mieux valait ne pas prendre trop de risques”¦
La blessure de Scaramozzino, le point noir de la soirée
En l'absence de Kenny Lala, le coach lensois avait fait le choix de reconduire ses deux latéraux qui avait affronté l'AC Ajaccio lundi dernier (1-1) avec Karim Hafez à droite et Anthony Scaramozzino à gauche. Malheureusement, et c'est le gros point noir de la soirée, le second nommé est vite sorti sur blessure remplacé par Djiman Koukou (4e). Cette réorganisation tactique a poussé Jean-Ricner Bellegarde à occuper le poste de latéral droit.
Les supporters étaient là
Màªme sur un « petit match », màªme sur l'ancienne terre d'exil du LOSC au Stadium Nord de Villeneuve d'Ascq, le peuple Sang et Or répond présent. Ils étaient plus de 1500 ce samedi soir à avoir fait le court déplacement. L'Olympique Marcquois n'a pas dû souvent voir à§a. Chapeau.
Arnaud Carond