FC Nantes : les 3 « misères » cachées par le but de Stepinski contre Toulouse

On a bien cru ce soir que le FC Nantes allait concéder sa troisième défaite d’affilée en Ligue 1. Finalement, le but de Mariusz Stepinski dans le temps additionnel permet de sauver les apparences. Car les hommes de René Girard, màªme s’ils ont dominé le second acte, affichent quelques lacunes trop profondes pour ne pas s’en inquiéter.

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Une possession longtemps infructueuse

Cela fait trois saisons que à§a dure et rien ne change : le FC Nantes demeure l’une des équipes les plus inoffensives de L1. Jamais, sinon pendant cinq minutes vers la 70e, les Canaris ne se sont procuré d’occasions franches, malgré une possession supérieure. Vitesse, appels, précision, prises de risques, idées… Il manque tout à cette équipe. Et notamment de talent en attaque. C’est sans doute cela, le plus péoccupant. Que faire à part attendre le mercato ?

Thomsen et les recrues ne décollent pas

On a cru, au vu de sa bonne prestation contre Angers en Coupe de la Ligue le mois dernier, que Nicolaj Thomsen allait enfin hausser son niveau de jeu. Mais cette embellie n’a pas duré : le milieu de terrain danois, libre de ses déplacements dans un rôle de milieu offensif, a été transparent pendant 45 minutes, avant de céder sa place à la pause. Alexander Kacaniklic, lui aussi censé dynamiser l’attaque, n’entre màªme plus. Un départ paraà®t déjà inévitable.

Un coaching difficile à comprendre

On veut bien que le football demande un peu plus qu’additionner les attaquants pour marquer des buts. Mais tout de màªme, difficile de comprendre pourquoi René Girard a remplacé Thomsen par Oswaldo Vizcarrondo à la pause, alors que son équipe était menée. Le triangle du milieu de terrain s’est inversé avec Koffi Djidji en numéro 6. Cela a un peu libéré Guillaume Gillet et Amine Harit (recentré), mais on ne peut pas dire que Sala ait été mieux servi.

Sylvain Opair