Le FC Nantes, qui entend encore finaliser l'arrivée d'un attaquant et d'un milieu de terrain avant la clôture du mercato estival, pourrait-il miser sur Ludovic Obraniak ?
« On arrive au bout du Mercato donc on va voir si on peut se renforcer. On sait ce qu’il nous faut donc on va voir, on travaille. On l’a toujours dit, il nous manque un attaquant et un milieu de terrain. Après les garà§ons qui sont là s’accrochent, se battent et on verra bien. » Le dernier point Mercato de René Girard après la défaite du FC Nantes face à l'AS Monaco à la Beaujoire samedi soir (0-1) ne laisse guère de place au doute : il manque encore deux joueurs pour boucler l'actuel marché des transferts.
Obraniak présente plusieurs avantages
Si l'attaquant tant désiré semble s'appeler Mariusz Stepinski, toujours en négociations, la piste menant au milieu tant attendu est plus floue. Le nom d'Henri Saivet a resurgi dernièrement mais la prise en charge de son salaire semble poser problème aux dirigeants nantais. L'ASSE s'est également sur le dossier, ce qui n'arrange rien. Il va pourtant falloir accélérer les tractations car le mercato ferme le 31 août à minuit. Dans ce genre de cas de figure, miser sur un « joueur de fin de mercato » semble àªtre une riche idée et cela tombe plutôt bien car Ludovic Obraniak vient de s'offrir à la Ligue 1. Joueur expérimenté de Ligue 1 (31 ans), l'ancien Lillois pourrait avoir le profil recherché par Girard, en plus d'àªtre un cadre, et, pour ne rien gâcher, il sait frapper les coups-francs et présente màªme l'avantage d'àªtre libre après avoir résilié son contrat avec le Maccabi Haà¯fa.
« Je suis un affectif et la L1 fait partie de mes manques émotionnels »
« J'ai repris l'entrainement depuis le 15 juin. À 31 ans, je me sens vraiment bien. J'ai l'âge où tu connais bien ton corps et où tu sais où tu peux aller. Aujourd'hui, j'aimerais rentrer en Europe. La France, pourquoi pas ? Je suis un affectif et La ligue 1 fait partie de mes manques émotionnels. J'ai fait ce que j'avais à faire à l'étranger. J'y ai vécu quatre années enrichissantes sportivement et humainement. La France me manque mais je ne veux pas faire la pleurnicheuse, insiste-t-il dans L'à‰quipe. Le marché de la L1 n'est pas simple. Il y a beaucoup de joueurs et les clubs attendent de dégraisser. Mais je suis confiant. Je suis un joueur de fin de mercato. Je n'ai pas eu la qualité pour àªtre un joueur de top mercato, de ceux qui sont sollicités dès son ouverture. Je suis habitué à cela. J'ai la chance d'avoir une femme qui me soutient. Je peux très bien opter aussi pour un trip en Australie, aux Etats-Unis ou ailleurs. Ma famille me suit sans soucis. Elle ne constitue pas un poids. L'aventure continue. »
Julien Perez
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