Mais le score aurait pu àªtre bien plus large…
Longtemps, le PSG a manqué d’efficacité. La tàªte trop molle d’Edinson Cavani est passée au-dessus du cadre (19e), tout comme la frappe enveloppée d’Angel Di Maria (25e). Auteur d’un intérieur du pied prévisible face au portier messin Thomas Didillon (27e), Cavani s’est attiré ses premiers sifflets de la saison. Franck Signorino a ensuite failli marquer contre son camp en déviant involontairement un centre en retrait de Di Maria mais Guido Milan a sauvé sur sa ligne (35e). Quand ce n’est pas la maladresse, c’est la malchance qui a privé l’international uruguayen d’un but, son tir du gauche, alors que le portier messin était battu, étant dévié sur son poteau par Simon Falette (41e) !
Cavani a tout raté…
Le FC Metz a fini par craquer dès le début du second acte sur un tir croisé de Lucas, lancé dans la surface par Serge Aurier (1-0, 52e). Paradoxalement, ce but a sonné le glas de la domination parisienne. Soudain endormis, les hommes d’Unai Emery n’ont dû leur salut qu’à des arràªts de Kevin Trapp devant Falette (56e), Renaud Cohade (60e) et Mevlut Erding (63e). Mais le PSG compte dans ses rangs un joueur particulièrement efficace en la personne de… Layvin Kurzawa. Déjà buteur à Bastia, le latéral gauche a récidivé, de la tàªte au second poteau, sur un corner de Di Maria (2-0, 67e).
Cavani, de son côté, n’est pas parvenu à mettre son but, dévissant totalement sa reprise à bout portant après une frappe enroulée de Di Maria renvoyée par la barre transversale (78e). La confiance en berne, El Matador n’a màªme pas osé tirer à la 89e minute après avoir pourtant éliminé le gardien. Un tir de Marco Verratti dévié par Jonathan Rivierez a donné plus d’ampleur au score de la rencontre (3-0, 90+3e).
Sylvain Opair