Mais les leaders supposés ont également déà§u ce dimanche à Guingamp (défaite 1-0).
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Tomas Hubocan
Certains objecteront qu’affubler le stoppeur du statut de leader dès son arrivée sur la Canebière est un peu exagéré. Mais on attend de l’international slovaque, joueur le plus expérimenté de la ligne arrière en l’absence d’Henri Bédimo, qu’il amène un peu de sérénité. Or, en dépit d’une combativité indéniable, le joueur de 30 ans est toujours aussi limité sur le plan technique, au point de paraà®tre parfois aussi largué qu’un Doria. C’est dire.
Lassana Diarra
Son aisance technique permet au nouveau capitaine olympien de sauver les apparences. Oui, les gestes les plus inspirés viennent de son pied droit. Son manque d’intensité, ses courses rares, laissent néanmoins planer un doute sur son implication réelle : Diarra donne parfois l’impression de s’économiser, voire de privilégier le beau geste à l’efficacité pure. Rien en tout cas dans son jeu ne permet pour l’instant de chasser le spectre d’un départ.
Abou Diaby
Jusqu’à quel point le plaisir de revoir l’éternel blessé sur un terrain devra-t-il à en masquer les manques ? Comme face au TFC dimanche dernier, Diaby a joué a minima, sa lenteur l’exposant au pressing adverse et l’obligeant à se débarrasser du ballon au plus vite, sous peine de s’emmàªler les pinceaux. L’indulgence des supporters ne sera pas éternelle, Zinedine Machach ou Maxime Lopez, cantonnés au banc, affichant davantage de dynamisme.
Rémy Cabella
Il fut un temps où l’ailier montpelliérain était considéré comme l’un des grands espoirs de notre championnat. Mais il semble que ces promesses ne seront jamais tenues sous le maillot de l’OM, en tout cas pas à un poste de meneur de jeu qui ne lui correspond pas. Joueur de un-contre-un plutôt qu’organisateur, Cabella se montre incapable de prendre le jeu à son compte et d’orienter les offensives. Son repositionnement dans un couloir s’impose.
Bafétimbi Gomis
Sa préparation perturbée impose une certaine indulgence à l’égard de celui qui, d’après son entraà®neur Franck Passi, a encore besoin d’un ou deux matches pour retrouver son meilleur niveau. Mais la condition physique encore imparfaite de Gomis n’explique pas son gros raté de la 29e minute: le joueur de 31 ans, pourtant seul au second poteau, n’est pas parvenu à redresser le centre parfait de Bouna Sarr. L’OM aurait alors pu revenir à 1-1.
Sylvain Opair