C'est notamment le cas de Pascal Praud qui a écrit, sur son blog Yahoo ! Foot, combien la situation était « consternante » et « ridicule ». S'il avoue sans peine ne pas connaà®tre Hafiz Mammadov, le journaliste d'I-Télé et de RTL se paie l'Azéri :
« Aux dernières nouvelles, Mammadov ne verserait pas les dix millions réclamés par la Direction nationale de contrôle de gestion (DNCG) parce qu'il estime que cette exigence est vexante pour un financier qui a déjà apporté vingt millions d'euros et garanti dix-huit. Vexante ? De quoi parle-t-on ? Est-ce un adjectif qui convient au monde des affaires ? Un chef d'entreprise est-il « vexé » quand sa banque réclame des précisions sur un dossier ? La vérité est ailleurs », estime Praud pour qui on s'est trompé avec l'homme d'affaire :
« Quand Mammadov est arrivé dans le foot en France, certains ont voulu voir le Qatar débarqué à Lens. Mammadov est présenté comme un multimilliardaire qui possède depuis 1998 le groupe Baghlan, spécialisé dans l'exploitation des hydrocarbures (”¦) Mammadov est comparé aux oligarques qui ont investi dans le football, Roman Abramovitch à Chelsea ou Dimitri Rybolovlev à Monaco (”¦) La belle histoire est stoppée pour dix pauvres millions d'euros qui n'arriveront jamais sur le compte bancaire du Racing. Quel avenir pour ce club historique du foot franà§ais ? Quelle crédibilité accorder à Hafiz Mammadov ? Quelles sont ses intentions ? Je ne sais pas répondre à ces questions. Pas sûr que Gervais Martel en sache davantage. »