Toulouse FC – Moubandje : «L'Europe? C'est vraiment possible»

Revanchard, le latéral gauche suisse se confie sur la saison qui vient au Téfécé.

But ! Football Club : Franà§ois, comment se passe la préparation ?

Franà§ois Moubandje : Aujourd'hui, on travaille beaucoup. Durant le stage, on a été soumis à une forte charge de travail physique et tactique. Forcément, pour le premier match amical face à Nà®mes (défaite 2-1), nous étions un peu fatigué et c'est aussi pour à§a qu'on n'a joué que deux fois 40 minutes.

Avec la victoire de la France sur la Suisse en Coupe du Monde (5-2), la reprise a dû àªtre difficile pour vous. Vous avez dû bien vous faire chambrer ”¦

(Rires) Oui ! Sincèrement, j'aurais pensé que la Suisse aurait pu mieux faire face aux Bleus. On va dire qu'on a mangé le màªme pain noir que le Brésil face à l'Allemagne. Bien sûr, je me suis fait chambrer à mon retour mais à§a restait bon enfant.

Tous les ans, le Téfécé se fixe l'objectif d'un maintien tranquille, en finissant au milieu du tableau. Les joueurs ont-ils le màªme but ?

C'est sûr que le maintien est la priorité numéro 1. Après l'ambition personnelle des joueurs n'est pas forcément la màªme. Surtout vu la qualité des joueurs qui composent cet effectif. Nous, on vise plus. On travaille pour à§a.

Plus, c'est quoi ? L'Europe ?

Pourquoi pas ? Je pense que c'est vraiment possible. Le groupe est vraiment de qualité. Je pense qu'on peut finir dans ces places, oui.

L'an dernier, le Téfécé jouait plutôt bien mais souffrait au niveau hexagonal d'un déficit d'image par rapport à d'autres équipes. En tant que nouveau dans le championnat de France, l'avez-vous ressenti ?

Disons qu'un club qui n'est pas dans les six premiers en Ligue 1, on ne parle pas de lui. C'est comme à§a. Màªme si le club joue bien, ce qui était notre cas l'an dernier. Pour faire parler de nous, on sait ce qu'il nous reste à faire.

On a souvent stigmatisé le jeu défensif de Toulouse sous Alain Casanova. Avez-vous le sentiment d'avoir débarqué dans une équipe « défensive » ?

Pas du tout ! Il suffit de regarder nos matches. On sait attaquer. Nous savons aussi mettre en difficulté de grandes équipes. Casanova n'est pas un coach qui ne fait que défendre. Au contraire, il prône màªme le beau jeu.

A titre personnel, comment jugez-vous votre première saison en France ?

Difficile, forcément ! Je suis arrivé tard à Toulouse (le 2 septembre). J'ai connu des blessures qui n'ont pas favorisé mon adaptation. Cela a été une année très compliqué mais, en fin de saison, j'ai pu rencontrer le coach. Il m'a dit qu'il comptait sur moi. A moi de tout donner pour gagner ma place.

Avez-vous le sentiment que vos perspectives sont plus ouvertes ?

Je travaille pour donner une meilleure image de moi à l'entraà®neur. Après, ce sera à lui de faire ses choix. On attendra que la saison commence et nous verrons par la suite.

Vous serez encore toulousain au 2 septembre donc ?

En tout cas, je le souhaite fort !

Recueilli par Alexandre CORBOZ.

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