But : Fousseni, où àªtes-vous confiné ?
Fousseni DIAWARA : Chez moi, à Saint-Etienne. C’est vraiment une période spéciale. Le temps s’est arràªté.
A quoi vous occupez-vous ?
Je fais pas mal de rangements. D’ailleurs j’ai retrouvé de vieux articles que j’avais conservés, notamment des But « Sainté ». Je les ai relus. à‡a a fait remonter la boà®te à souvenirs !
Vous avez une série à conseiller ?
Moi en ce moment c’est Walking Dead. Et Les 100 aussi. J’aime bien.
Le foot vous manque ?
Bien sûr ! Les replays, à§a va bien cinq minutes !
Avec le Mali, quand pensez-vous reprendre ?
Pour l’instant, on n’en sait rien. Les matches que l’on devait jouer en juin ont été annulés. On garde le contact avec les joueurs. On a fait des vidéos pour alerter la population malienne car les joueurs sont très écoutés au pays. L’Etat a apprécié leur implication. En ce moment, on voit beaucoup d’élans de solidarité, des joueurs qui baissent leur salaire, les supporters et les clubs qui se mobilisent pour lutter contre le virus. C’est bien. J’espère que le foot pourra reprendre en mai. Sinon, à§a va àªtre compliqué de faire un calendrier pour la saison prochaine.
« Sur un match, tout est possible. C’est ce qui fait la magie de ce sport. Si les joueurs n’y croient pas, à§a ne sert à rien qu’ils aillent au Stade de France !’
Vous àªtes favorable à une saison blanche ?
Non. Je ne peux pas l’imaginer. Cela voudrait dire qu’on a joué les trois quarts de la saison pour rien. On effacerait tout et on recommencerait ? Ce serait injuste. Je n’imagine pas, par exemple, que la finale de la Coupe de France ne puisse pas se jouer. Ce serait terrible. Mais on est bien d’accord que la priorité des priorités, c’est la situation sanitaire. L’enjeu est bien plus important que le reste.
Cette finale, vous comptez y aller ?
Bien sûr. J’étais à Geoffroy-Guichard pour la demie contre Rennes. J’étais comme un fou quand Boudebouz a marqué. J’avais envie d’aller sur la pelouse !
Vous àªtes Parisien. Vous serez pour qui pour la finale ?
Je suis Parisien mais je suis Stéphanois aussi ! Et mon club à Paris, à§a n’a jamais été le PSG màªme si j’ai bien aimé certaines équipes comme celle qui a gagné la Coupe des Coupes avec Weah, Ginola. Mon club, c’est le Red Star. Mes idoles, c’est Samuel Michel, Didier Timothée, Guillermo Mauricio, Ted Agasson, Steve Marlet. Jacky Bonnevay aussi a joué là -bas, je m’en souviens, j’étais ramasseur de balles. Je serai pour les Verts évidemment ! Mon cÅ“ur est vert, il est deux fois vert, màªme, pour l’ASSE et le Red Star.
Vous pensez qu’un exploit est possible ?
Sur un match, tout est possible. C’est ce qui fait la magie de ce sport. Si les joueurs n’y croient pas, à§a ne sert à rien qu’ils aillent au Stade de France ! Cette finale, il faudra la jouer pour la gagner. Il faut se rappeler qu’il y a deux ans, le PSG n’avait gagné qu’1-0 contre Angers. Et l’an dernier, les Parisiens ont perdu contre Rennes. J’y étais. Ils avaient aussi perdu contre Guingamp en Coupe de la Ligue, en ½ finale. J’espère que ce sera une belle finale, une belle fàªte. Si on a le bonheur de la gagner, à§a promet un sacré retour à « Sainté » !
PS : retrouvez le 2e extrait de l’entretien avec Fousseni Diawara sur notre site dès lundi à 6h