On savait, et depuis quelques jours, que l’Olympique de Marseille tentait de mettre un coup d’accélérateur à son mercato d’été. Les ventes conjuguées de Batshuayi (Chelsea) et de Mendy (Monaco) ont rapporté plus de 50 millions d’euros au club olympien, ce qui permet d’éponger les dettes de la saison écoulée et, surtout, de ne pas souffrir d’une quelconque interdiction de recrutement imposée par la DNCG.
Seulement voilà , l’OM est passée à un tout autre mode de fonctionnement. Avec des salaires raisonnables et raisonnés, loin, très loin màªme de ce qu’ont pu toucher d’anciens joueurs aujourd’hui partis sous d’autres cieux. Si la possible venue de Bafetimibi Gomis est à n’en pas douter une bonne idée, on a en revanche beaucoup plus de doutes sur la faisabilité du deal. Car, justement, Gomis touche à Swansea un salaire colossal, qui approche, voir dépasse les 300 000 euros par mois. Et lorsqu’il y a quelques mois, l’AS Saint-Etienne avait tenté de faire revenir son ancien attaquant en pràªt, elle avait vite abandonné le dossier faute de moyens financiers suffisants. Gomis à l’OM, à§a ne pourra se faire qu’avec une très nette baisse de salaire du joueur et un effort du club gallaois qui, logiquement, va privilégier une vente plutôt qu’un pràªt.
Ce n’est pas, en revanche, un problème de salaire qui risque de venir gàªner le dossier Valère Germain. Mais une certaine logique. Car, franchement, on voit mal l’AS Monaco (re)pràªter son joueur, étincelant la saison passée avec l’OGC Nice. On voit mal le club monégasque jouer le jeu avec un concurrent, l’Olympique de Marseille, et ne pas tenter, en cas de départ, un transfert sec qui rapportera de l’argent. L’OM, bien entendu, doit trouver des noms, et surtout de vrais joueurs, afin de donner envie à ses si fidèles supporters. Mais on doute, et fortement, que Germain et Gomis soient les plus accessibles à l’heure actuelle.
L.Tercier