La crise sanitaire et ses conséquences sèment le trouble en Ligue 1. Entre les clubs qui veulent se donner le temps nécessaire pour terminer la saison et ceux qui veulent démarrer la prochaine le plus tôt possible, deux tendances s'opposent en ce moment en coulisses. D'après L'à‰quipe, la première cherche à tout prix à achever la saison 2019-2020, arràªtée depuis le 13 mars juste avant le début de la 29e journée.
La seconde privilégie plutôt le démarrage le plus rapide possible de la suivante, plus rémunératrice en termes de droits audiovisuels. Lors du dernier bureau de la LFP, le 3 avril, celle-ci a avancé ses pions, avec la présentation d'une « contribution » appuyée par 19 clubs de L2 (Lorient n'y est pas) et 7 de L1, avec une majorité de « petits » comme le FC Metz, le RC Strasbourg, le SC Amiens, le Stade Brestois, le Dijon FCO et le SCO d'Angers.
Penser à un avenir plus doré
Détail d'importance, l'OL et son président Jean-Michel Aulas en font aussi partie. L'idée de ce clan tiendrait tiendrait en trois points, essentiellement basés sur une concentration des force vives sur la saison prochaine. « En clair, il s'agit de ne pas s'entàªter pour conclure à tout prix la saison actuelle, mais surtout ne pas mettre en danger la suivante, qui doit rapporter 1,216 milliard d'euros (L1-L2) », glisse le quotidien sportif. L'éventualité d'une « saison glissante » semble déjà loin.