31ème au classement FIFA, les boys de Jürgen Klinsmann sont pràªts à en découdre avec les «Latinos ». Cinq bonnes raisons de crier « God bless America » :
Parce qu'ils sont chez eux
À l'image de la France pour l'Euro, les States reà§oivent. Alors oui, ce n'est ni pour du football américain, ni pour du basket, ni pour du baseball mais bon”¦ vu l'importance prise par la communauté hispanique au pays de l'oncle Sam, gageons qu'il y aura du monde dans les stades. C'est l'occasion de découvrir ce que valent ces supporters lorsqu'on les sort de leurs classiques. Une première depuis le très réussi Mondial 1994. C'est aussi l'occasion pour les vieux briscards des championnats européens de repérer les lieux de leur probable destination future”¦
Parce que c'était le Top 16 mondial en 2014
Les Etats-Unis ont remporté cinq Gold Cup mais n'ont jamais vraiment brillé loin de leur CONCACAF. Cependant, ils ont tout de màªme fait une belle prestation lors de l'édition brésilienne, éliminant notamment le Portugal de Cristiano Ronaldo pour ne chuter qu'en huitièmes, après prolongation, face à la Belgique (1-2).
Pour revoir des parades à la Howard
A 37 ans, il est toujours là . En 2014 au Brésil, c'est toute une panoplie d'arràªts réflexe que déploie Tim Howard. Bon c'était un peu la Coupe du Monde des gardiens qui n'ont pas de défense”¦ Mais contrairement aux autres, son palmarès nous a habitués à à§a. C'est quand màªme le premier Américain à avoir porté le maillot de Manchester United, tout à§a en souffrant de la maladie de Gilles de la Tourette.
Pour admirer l'éclosion d'une star
Christian Pulisic a 17 ans et évolue déjà au Borussia Dortmund. En seulement 8 matchs de Bundesliga, le Pennsylvanien a inscrit 2 buts. Et en sélection il en a aussi marqué du haut de ses trois petites sélections. Il fut màªme le plus jeune joueur à jouer un match de qualification de Coupe du Monde et va désormais disputer ses premières phases finales d'une compétition internationale. Talent précoce, il pourra compter sur l'expérience du bon vieux Clint Dempsey pour briller.
Pour le « dreadlocks spirit » de Beckerman and Jones
Au rayon capillaire, il y a de quoi se marrer avec le Team US. Ce n'est pas la Jamaà¯que de Bob Marley et des Wailers mais un vrai esprit rasta se dégage de cette équipe grâce à deux de ses membres influents : Kyle Beckerman (Real Salt Lake, 34 ans, 42, sélections et autant de dreadlocks) mais également le truculent Jermaine Jones (Colorado Rapids, 34 ans), ancienne star de Schalke 04 et capable de coups de sang mémorable (suspendu six matches l'an passé pour avoir poussé un arbitre avec le New England Révolution). à‡a promet…
Calendrier des USA :
Le 04/06, à 3h30 du matin, au Levi's Stadium (Santa Clara), USA – Colombie
Le 08/06, à 2h du matin, au Soldier Field (Chicago), USA – Costa Rica
Le 12/06, à 1h du matin, au Lincoln Financial Field (Philadelphie), USA – Paraguay
John Bourgeois (avec A.C)