Retour sur le succès du LOSC sur la pelouse de l’OM (2-1).
« Vendredi soir, le LOSC a fait un gros coup dans la course à l’Europe en allant gagner sur la pelouse de l’OM (2-1). Les Dogues ont parfaitement su profiter de la période catastrophique que traverse Marseille pour éliminer l’un de ses concurrents. Lille a su profiter des moindres cadeaux phocéens.
Avec le LOSC, j’ai tendance à me répéter mais quand on a la chance d’avoir un entraà®neur comme Christophe Galtier, qui connait parfaitement la Ligue 1, on sait quelques ingrédients il faut mettre pour se ressaisir après la saison cauchemardesque vécue par les Nordistes en 2017-2018. La chance de Lille, c’est d’àªtre parvenu à se libérer des situations extra-sportives qui pourrissaient la vie du club. Aujourd’hui, tout est redressé.
« Le coup me paraà®t jouable pour la 2e place »
Quand on a la chance de pouvoir compter sur une défense solide, un bon gardien, un milieu de terrain qui tient la route et des attaquants efficaces comme Nicolas Pépé, on ne peut qu’aller loin. Le LOSC confirme de match en match. Màªme si ce n’est pas le Barà§a, cette équipe est cohérente et elle me semble bien installée pour jouer jusqu’au bout les places de choix derrière Paris. L’OL ayant l’adrénaline de la Ligue des Champions, le coup me paraà®t màªme jouable pour la deuxième place.
On pouvait craindre des remous durant ce Mercato d’hiver et on se rend compte qu’il n’en est rien. Le LOSC s’appràªte à ressortir de ce mois de janvier avec un effectif toujours aussi équilibré. Comme on s’en est rendu compte au Vélodrome, cela reste costaud défensivement malgré le départ de Fodé Ballo-Touré à Monaco. Sur ce cas, Christophe Galtier a eu l’intelligence de préparer en amont son remplacement (Youssouf Koné).
Mais derrière la pertinence du coach, il y a aussi des choix forts de la direction. Gérard Lopez et ses équipes ont fait le choix de ne pas se saborder. La Ligue des Champions (et ses gros revenus) paraà®t à portée. Pourquoi vendre maintenant les joyaux de la couronne ? Bravo à eux de ne pas avoir fait preuve d’impatience. Je pense notamment au cas de Nicolas Pépé dont la valeur ne baissera pas forcément en six mois… »
Recueilli par Alexandre CORBOZ