Ce dimanche soir, au bout du bout du suspense, l'Olympique Lyonnais a battu l'AS Saint-Etienne sur ses terres (2-1). Analyse.
Les Gones présents dans l'envie et l'implication
S'il y a bien une chose qu'on n'a pas à reprocher aux Lyonnais ce dimanche, c'est au niveau de l'implication. Les Gones ont mis beaucoup d'intensité dans les duels, souvent dominés la bataille du milieu, porté une récupération haute. Dans l'envie, ce fut un match de Ligue des Champions”¦ Sauf que les talents individuels n'étaient pas dans un grand soir. Reste que dans un derby, tout ce qui compte c'est le résultat et les Gones ont mérité leur succès en terre stéphanoise.
Anthony Lopes ce héros
Ce dimanche, la défense de l'OL a souvent été en difficulté ses contre-attaques de l'ASSE. Régulièrement dépassée, la ligne de quatre Tete – Marcelo – Denayer – Mendy a été sauvée par un énorme Anthony Lopes, auteurs de sorties incisives dans les pieds de Wahbi Khazri, Loà¯s Diony ou encore Rémy Cabella. Le Portugais a d'abord préservé le 1-0 puis le 1-1. Des arràªts qui valent trois points.
Dubois – Dembélé, changements payants
Encore une fois, les choix de Bruno Genesio ont été payants. Si on ne peut pas dire que le passage du 3-4-1-2 au 4-1-4-1 fut une totale réussite dans la maà®trise. Son OL “davantage dans la réaction que dans l'action” (pour employer les critiques du groupe Ultras Lyon 1950) a encore une fois retourné une situation défavorable. Et ses changements ont été payants. Rentré à la place d'un Kenny Tete décevant, Léo Dubois a d'abord sauvé du torse sur la ligne ”¦ Avant de délivrer le centre décisif pour Moussa Dembélé (lui aussi entré en jeu) à la 95e minute.
Cette fois, l'arbitrage leur a été favorable
Offensivement, on ne peut pas dire que les Lyonnais ont fait un très grand match. Nabil Fekir a marqué sur penalty mais a eu du mal à faire de grosses différences. Memphis Depay a joué par intermittence. Bertrand Traoré a été transparent”¦ Mais, contrairement à leurs derniers matches contre Strasbourg, Reims et Toulouse, les Gones ont eu de la réussite avec la VAR. ason Denayer aurait dû se voir sanctionner d'un penalty après un contrôle approximatif dans la surface devant Wahbi Khazri (3e). Il n'en a rien été. Dans l'autre surface, la main de Loà¯c Perrin existe mais n'est pas sifflée par tous les arbitres. Monsieur Bastien, lui, n'a pas hésité.
Alexandre CORBOZ, à Geoffroy-Guichard.