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SCO Angers – FC Nantes (1-0) : les trois enseignements de la première sans Sala

Avec le départ d’Emiliano Sala pour Cardiff, le FC Nantes a été privé de son atout numéro un lors de la défaite sur la pelouse d’Angers (0-1).

Un poids offensif pas suffisant

Et ce n’est pas la performance de l’attaque nantaise qui devrait rassurer Vahid Halilhodzic. Oui, Emiliano Sala était un remarquable buteur, mais son apport dans le jeu était aussi précieux. Si Kolo Muani et Waris ont tenté d’apporter et se sont créés quelques situations, on était tout de màªme loin du poids de l’Argentin sur les défenses adverses. Et en terme d’efficacité, les attaquants nantais n’ont pas marché sur les pas de Sala, Waris touchant notamment du bois sur une occasion en or en deuxième période.

Une efficacité défensive qui n’a pas tenu jusqu’au bout

Depuis la victoire face à Montpellier, les Canaris n’avaient pas réussi à garder leur cage inviolée et cela complique forcément les choses quand l’efficacité offensive n’est pas au rendez-vous non plus. Ce dimanche, les joueurs de Coach Vahid ont longtemps cru y parvenir. Tatarusanu n’a pas été tant sollicité que cela et la défense centrale s’est montrée à son avantage… jusqu’à ce but de Fulgini concédé dans les arràªts de jeu. Résultat des courses, le FC Nantes perd 0-1 pour la troisième fois d’affilée.

Charles Traoré, une première très prometteuse

Le départ de Sala a obligé Vahid Halilhodzic à réorganiser son secteur offensif avec un choix surprenant en alignant Lucas Lima dans une position offensive avec Charles Traoré comme arrière gauche. Ce dernier a parfaitement saisi sa chance avec un match très abouti, malgré la défaite des siens. Sur le plan offensif, Traoré a su apporter son dynamisme et quelques bons centres. Défensivement, l’ancien Troyen a également été utile, avec notamment un tacle décisif dans la surface en position de dernier défenseur. Au départ sanctionné d’un penalty par la VAR et finalement annulé à juste titre. Le geste défensif était parfait. Et Traoré n’était plus sur la pelouse quand Fulgini a crucifié les Canaris.

Julien Pédebos

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