Mario Balotelli va-t-il finalement porter le maillot de l'OM ? Lancée cet été, l'opération avait subitement pris fin devant le manque de coordination des dirigeants du club phocéen avec leurs homologues de l'OGC Nice. Cet hiver sera donc celui de la relance impulsée par Jacques-Henri Eyraud, qui aurait pris l'affaire en mains personnellement.
Pour l'heure, plusieurs freins bloquent toutefois l’avancée du deal. Si le club azuréen ne s'opposera pas au départ de Balotelli, sur qui Patrick Vieira ne compte plus, il songe surtout à économiser ses revenus des six prochains mois, afin de l'investir sur le salaire d'une recrue en pràªt, comme le meneur de jeu Ryad Boudebouz (28 ans, Betis Séville). Les Aiglons ont donc choisi l'option de la résiliation de contrat, et Julien Fournier, le directeur général, a rencontré hier les avocats du joueur italien pour poser les bases d'une rupture. Problème : la résiliation sera finalisée seulement quand il aura choisi un point de chute.
Vient ensuite le volet de la concurrence, qui se serait accrue ces dernières heures selon L'à‰quipe avec l'arrivée en fanfare d'un club chinois ainsi que plusieurs formations de Premier League, dont Newcastle. Enfin – au-delà de la présence encombrante de Mino Raiola – se pose la question du salaire de Balotelli. « Les comptables de l'OM s'arrachent déjà les cheveux devant l'éventuelle intégration de Balotelli dans la masse salariale de l'OM, déjà boursouflée, et n'imaginent pas l'Italien gagner moins qu'à Nice », explique le quotidien sportif. Sur la Côte d'Azur, « Super Mario » émarge à 500 000 € bruts mensuels.
JP