Si les supporters de l'Olympique Strasbourg se réjouissent d'affronter l'ASSE en 32e de finale de la Coupe de France ce dimanche à la Meinau, le club alsacien rit un peu jaune.
L'ASSE va reprendre doucement l'entraà®nement cette semaine à l'Etrat pour mettre le cap sur son 32e de finale de Coupe de France programmé ce dimanche après-midi à la Meinau face à l'Olympique Strasbourg. Si le club local se réjouit de pouvoir se frotter à un club de l'élite, tout n'est pas si rose comme l'explique son président Aziz Soylu. Les frais d'organisation dans une telle enceinte pourraient en effet plus àªtre un problème pour les finances de l'OS qu'un avantage. Au point que la survie du club pourrait àªtre en danger.
« Pour moi ce match n’est plus une question sportive, c’est devenu un gros problème financier. Ma seule préoccupation, c’est de gagner le match financier. Il en va de la survie du club. Jouer ce match à La Meinau, ce n’est pas du tout un cadeau, souffle-t-il sur Poteaux Carrés. à‡'a un coût énorme de jouer à La Meinau ! Juste après le tirage, j’ai pris contact avec La Meinau pour voir à combien pouvait nous revenir l’organisation de ce match là -bas. On nous a annoncé des chiffres astronomiques. »
Le seul moyen qu'aurait l'Olympique Strasbourg pour subvenir aux besoins annoncés serait que l'ASSE lui laisse la recette de la rencontre. Et encore… « Je suis très inquiet pour la pérennité de mon club. On a 9 000 places à vendre, màªme si j’en vends la moitié, je ne suis màªme pas sûr de retomber sur mes pattes. Aujourd’hui, je n’ai aucune garantie de la part de l’ASSE qu’ils nous laisseront la billetterie màªme si je ne pense pas qu’ils la réclameront, poursuit-il. Màªme si les dirigeants stéphanois font ce geste, mon club est loin d’àªtre tiré d’affaires. On serait à peine dans nos frais si on arrive à vendre 4 000 ou 4 500 places. Mais je n’ai aucune garantie. A ce jour, on n’a màªme pas vendu 1 500 places. »
JP